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La lutte en cours au parlement est une lutte de toute l’Opposition démocratique et républicaine porteuse aujourd’hui des promesses de ruptures faites par MackySall aux Sénégalais mais jamais tenues.
La lutte entre l’Opposition démocratique et la Majorité qui s’essaye à la dictature au parlement n’est pas une lutte de places mais un combat majeur pour la sauvegarde de la dignité du parlement et, au-delà du parlement, pour la sauvegarde de la crédibilité de la République en tant que forme d’organisation de l’Etat.
Cette lutte est un combat de principe pour la sauvegarde de l’Etat de droit.
Au moment où nous parlons, beaucoup de nos concitoyens ne savent pas que la session budgétaire qu’on leur montre à la Tv n’est que simple mascarade au sens où le parlement n’a, aujourd’hui au Sénégal, aucune possibilité d’augmenter ou de retrancher 1 franc cfa dans aucun chapitre ni aucune rubrique du budget que le gouvernement lui « soumet ».
C’est pourquoi notre combat actuel est ombilicalement lié aux difficiles conditions de vie des populations. Nous devons pouvoir gagner ce combat pour avoir la force de modifier le budget du Sénégal dans le sens de donner plus d’emplois et plus d’opportunités aux jeunes et leur ôter ainsi toute tentative d’aller mourir sur les côtes de l’Europe.
Gagner ce combat, c’est permettre aux élus du peuple d’être plus libres pour infléchir les politiques du gouvernement dans le sens de faire de notre agriculture et de nos campagnes des espaces d’épanouissement et d’accomplissement humains.
C’est faire de notre Ecole et de notre Université de hauts lieux d’acquisition des savoir, des savoir-faire mais aussi des savoir-être.
Nous devons pouvoir créer des commissions d’enquête parlementaires sur la politique corruption, à travers les marchés de gré à gré, érigée en mode de gouvernance ; mais aussi sur les gros scandales du port, sur Arcelor-Mittal, sur le pétrole, sur Africa Energy ou encore sur le scandale du dernier pèlerinage à la Mecque qui s’est produit ici à Dakar. Et j’en passe.
En somme le combat que nous menons aujourd’hui est un combat majeur que tout démocrate, que tout républicain, que tout citoyen épris de justice et d’équité doit endosser et partager.
Pour l’occupation de la place Soweto, nous appelons tous les Sénégalaises et les Sénégalais qui ne se retrouvent pas dans les politiques, les choix et les orientations de ce régime.
Nous appelons les marchands ambulants, nous appelons les ferrailleurs, nous appelons les enseignants de toutes catégories et de tous les ordres d’enseignement. Nous y appelons tous ceux qui, garçons et filles, bardés de diplômes ou munis d’un métier, cherchent encore désespérément du travail.
Jeunes du Sénégal, ce travail que vous cherchez, vous ne le trouverez pas dans la gouvernance actuelle qui est une gouvernance sans vision. Un gouvernement qui emprunte à tour de bras sur le dos des générations futures et qui, malgré tout, réussit l’exploit de nous plonger davantage dans la misère et la pauvreté. Oui l’année dernière nous n’étions pas parmi les 25 pays les plus pauvres de la planète. Cette année-ci, en dépit des centaines de milliards que l’on emprunte et qu’on nous annonce à longueur de journées, nous sommes tombés pieds joints dans ce peloton de queue. Cette réalité est dure pour nous tous ; dure pour le régime dont l’incompétence et le mensonge se trouvent ainsi démasqués, mais dure aussi et surtout pour ces dizaines de milliers de ménages qui ne peuvent même plus assurer un repas par jour à leur progéniture. Le porte-parole du gouvernement nous a indiqué la semaine dernière que notre taux de croissance n’est pas de 5% comme on nous le bassine sur tous les toits mais de 2,1% en termes réels mettant ainsi fin à un faux débat sur nos véritables performances économiques. Comment peut-on prétendre que le pays avance et s’enrichit lorsqu’on a un taux de croissance du Pib réel de 2,1% alors que notre croît démographique est d’au moins 2,5 % ? L’on n’a pas besoin de mille théories pour montrer qu’on régresse.
Nous profitons de l’occasion pour mettre en garde contre les opportunistes et autres hypocrites de tous poils. Les vénérables autorités religieuses de ce pays n’ont cessé de prodiguer à Macly Sall les meilleurs conseils pour diriger ce pays non dans l’exclusion et le passage en force mais par la concertation, le dialogue et l’inclusion dans la vérité. Il n’a écouté personne et n’en fait qu’à sa tête. Chers compatriotes qui n’aimez pas l’injustice, qui n’aimez pas le ‘jaay doole’ et le ‘maa tey’, chers amis, chers compagnons de l’Opposition ; nous qui avons décidé de nous engager en politique et avons accepté de faire de l’Opposition ici en terre d’Afrique, nous devons savoir que ces combats pour la démocratie et la République seront menés par nous-mêmes et par personne d’autre et que ces combats seront difficiles et longs mais nousaurons la victoire finale. Lorsque nous changerons notablement le rapport de force en faveur du peuple, dans le sens d’un réel Etat de droit et de la République sauvegardée, alors et alors seulement, ils ouvriront leurs oreilles pour écouter les sages conseils de nos vénérés guides. Pas avant.
Militantes et militants, de retour dans vos quartiers, organisez-vous ! Tous sans exception venez à la place Soweto lorsque vos responsables vous indiqueront la date et l’heure. Venez-y et préparez-vous à y demeurer jusqu’à la satisfaction totale des justes revendications démocratiques du peuple.
Ils ont des amis dans les médias qui s’efforcent de transformer le tronc d’arbre dans le fleuve en caïman mais notre peuple n’est pas dupe. Il sait distinguer le vrai du faux ; la bonne graine de l’vraie.
Vive la République !
Vive le Sénégal !
Vive l’Afrique
La lutte entre l’Opposition démocratique et la Majorité qui s’essaye à la dictature au parlement n’est pas une lutte de places mais un combat majeur pour la sauvegarde de la dignité du parlement et, au-delà du parlement, pour la sauvegarde de la crédibilité de la République en tant que forme d’organisation de l’Etat.
Cette lutte est un combat de principe pour la sauvegarde de l’Etat de droit.
Au moment où nous parlons, beaucoup de nos concitoyens ne savent pas que la session budgétaire qu’on leur montre à la Tv n’est que simple mascarade au sens où le parlement n’a, aujourd’hui au Sénégal, aucune possibilité d’augmenter ou de retrancher 1 franc cfa dans aucun chapitre ni aucune rubrique du budget que le gouvernement lui « soumet ».
C’est pourquoi notre combat actuel est ombilicalement lié aux difficiles conditions de vie des populations. Nous devons pouvoir gagner ce combat pour avoir la force de modifier le budget du Sénégal dans le sens de donner plus d’emplois et plus d’opportunités aux jeunes et leur ôter ainsi toute tentative d’aller mourir sur les côtes de l’Europe.
Gagner ce combat, c’est permettre aux élus du peuple d’être plus libres pour infléchir les politiques du gouvernement dans le sens de faire de notre agriculture et de nos campagnes des espaces d’épanouissement et d’accomplissement humains.
C’est faire de notre Ecole et de notre Université de hauts lieux d’acquisition des savoir, des savoir-faire mais aussi des savoir-être.
Nous devons pouvoir créer des commissions d’enquête parlementaires sur la politique corruption, à travers les marchés de gré à gré, érigée en mode de gouvernance ; mais aussi sur les gros scandales du port, sur Arcelor-Mittal, sur le pétrole, sur Africa Energy ou encore sur le scandale du dernier pèlerinage à la Mecque qui s’est produit ici à Dakar. Et j’en passe.
En somme le combat que nous menons aujourd’hui est un combat majeur que tout démocrate, que tout républicain, que tout citoyen épris de justice et d’équité doit endosser et partager.
Pour l’occupation de la place Soweto, nous appelons tous les Sénégalaises et les Sénégalais qui ne se retrouvent pas dans les politiques, les choix et les orientations de ce régime.
Nous appelons les marchands ambulants, nous appelons les ferrailleurs, nous appelons les enseignants de toutes catégories et de tous les ordres d’enseignement. Nous y appelons tous ceux qui, garçons et filles, bardés de diplômes ou munis d’un métier, cherchent encore désespérément du travail.
Jeunes du Sénégal, ce travail que vous cherchez, vous ne le trouverez pas dans la gouvernance actuelle qui est une gouvernance sans vision. Un gouvernement qui emprunte à tour de bras sur le dos des générations futures et qui, malgré tout, réussit l’exploit de nous plonger davantage dans la misère et la pauvreté. Oui l’année dernière nous n’étions pas parmi les 25 pays les plus pauvres de la planète. Cette année-ci, en dépit des centaines de milliards que l’on emprunte et qu’on nous annonce à longueur de journées, nous sommes tombés pieds joints dans ce peloton de queue. Cette réalité est dure pour nous tous ; dure pour le régime dont l’incompétence et le mensonge se trouvent ainsi démasqués, mais dure aussi et surtout pour ces dizaines de milliers de ménages qui ne peuvent même plus assurer un repas par jour à leur progéniture. Le porte-parole du gouvernement nous a indiqué la semaine dernière que notre taux de croissance n’est pas de 5% comme on nous le bassine sur tous les toits mais de 2,1% en termes réels mettant ainsi fin à un faux débat sur nos véritables performances économiques. Comment peut-on prétendre que le pays avance et s’enrichit lorsqu’on a un taux de croissance du Pib réel de 2,1% alors que notre croît démographique est d’au moins 2,5 % ? L’on n’a pas besoin de mille théories pour montrer qu’on régresse.
Nous profitons de l’occasion pour mettre en garde contre les opportunistes et autres hypocrites de tous poils. Les vénérables autorités religieuses de ce pays n’ont cessé de prodiguer à Macly Sall les meilleurs conseils pour diriger ce pays non dans l’exclusion et le passage en force mais par la concertation, le dialogue et l’inclusion dans la vérité. Il n’a écouté personne et n’en fait qu’à sa tête. Chers compatriotes qui n’aimez pas l’injustice, qui n’aimez pas le ‘jaay doole’ et le ‘maa tey’, chers amis, chers compagnons de l’Opposition ; nous qui avons décidé de nous engager en politique et avons accepté de faire de l’Opposition ici en terre d’Afrique, nous devons savoir que ces combats pour la démocratie et la République seront menés par nous-mêmes et par personne d’autre et que ces combats seront difficiles et longs mais nousaurons la victoire finale. Lorsque nous changerons notablement le rapport de force en faveur du peuple, dans le sens d’un réel Etat de droit et de la République sauvegardée, alors et alors seulement, ils ouvriront leurs oreilles pour écouter les sages conseils de nos vénérés guides. Pas avant.
Militantes et militants, de retour dans vos quartiers, organisez-vous ! Tous sans exception venez à la place Soweto lorsque vos responsables vous indiqueront la date et l’heure. Venez-y et préparez-vous à y demeurer jusqu’à la satisfaction totale des justes revendications démocratiques du peuple.
Ils ont des amis dans les médias qui s’efforcent de transformer le tronc d’arbre dans le fleuve en caïman mais notre peuple n’est pas dupe. Il sait distinguer le vrai du faux ; la bonne graine de l’vraie.
Vive la République !
Vive le Sénégal !
Vive l’Afrique