Autres articles
-
Émeutes au Royaume-Uni: la communauté musulmane sous tension, les mosquées protégées
-
Israël condamne une experte de l'ONU comparant Hitler et NetanyahuIsraël condamne une experte de l'ONU comparant Hitler et NetanyahuIsraël condamne une experte de l'ONU comparant Hitler et Netanyahu
-
Les figures démocrates saluent la décision de Joe Biden, les républicains appellent à sa démission
-
Affaire 1xbet : Le verdict est tombé pour Samuel Eto’o
-
Manifestations au Kenya: le président Ruto annonce le retrait du projet de budget
L’ex-secrétaire d’Etat Rama Yade comparaît jeudi devant le tribunal correctionnel de Nanterre pour faux, usage de faux et inscription indue sur une liste électorale à Colombes (Hauts-de-Seine), où elle a été élue d'opposition, dans un procès qualifié de «manipulation» par son avocat.
La vice-présidente, 36 ans, de l’Union des démocrates et indépendants (UDI) de Jean-Louis Borloo, risque jusqu'à un an d’emprisonnement pour le volet «faux» et jusqu'à trois ans de prison et 45 000 euros d’amende pour l’infraction au code électoral ainsi qu’une peine d’inéligibilité.
La justice la soupçonne d’avoir triché à deux reprises sur sa domiciliation pour pouvoir être inscrite sur la liste électorale de Colombes. D’abord en décembre 2009 lorsqu’elle a fourni l’adresse d’un local commercial, sa permanence située non loin de la mairie.
Puis deux ans plus tard quand, après avoir été radiée d'office de cette liste, elle a tenté de se faire réinscrire en déclarant habiter dans un appartement de la ville. A l'époque, l'élue municipale et régionale, candidate aux élections législatives, avait nié sa radiation et invoqué un«simple changement de bureau de vote consécutif à un changement d’adresse».
Mais en janvier, la commission de révision des listes électorales avait refusé sa réinscription. L’ex-secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme (2007-2009) puis aux Sports (2009-2010) avait alors saisi le tribunal d’instance qui, à son tour, lui opposait un refus, constatant que l’appartement était vide.
Il était en fait en travaux en raison d’un dégât des eaux, avait expliqué à l'époque Rama Yade. «Il n’y avait aucune volonté de fraude», assure son avocat, Me Antonin Lévy. Selon lui, les poursuites «ne tiennent pas». Il s’agit tout bonnement d’une «manière d’instrumentaliser la justice pour tenter d'évincer un concurrent», et ainsi «essayer de rendre inéligible (sa) cliente afin de l’empêcher de se présenter aux élections municipales en 2014».
L’enquête préliminaire, qui a débouché sur ce procès, avait été ouverte à la suite d'un signalement du maire (PS) de Colombes Philippe Sarre, adversaire de l’ex-secrétaire d’Etat, qui n’a toutefois pas souhaité se constituer partie civile.
AFP
La vice-présidente, 36 ans, de l’Union des démocrates et indépendants (UDI) de Jean-Louis Borloo, risque jusqu'à un an d’emprisonnement pour le volet «faux» et jusqu'à trois ans de prison et 45 000 euros d’amende pour l’infraction au code électoral ainsi qu’une peine d’inéligibilité.
La justice la soupçonne d’avoir triché à deux reprises sur sa domiciliation pour pouvoir être inscrite sur la liste électorale de Colombes. D’abord en décembre 2009 lorsqu’elle a fourni l’adresse d’un local commercial, sa permanence située non loin de la mairie.
Puis deux ans plus tard quand, après avoir été radiée d'office de cette liste, elle a tenté de se faire réinscrire en déclarant habiter dans un appartement de la ville. A l'époque, l'élue municipale et régionale, candidate aux élections législatives, avait nié sa radiation et invoqué un«simple changement de bureau de vote consécutif à un changement d’adresse».
Mais en janvier, la commission de révision des listes électorales avait refusé sa réinscription. L’ex-secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme (2007-2009) puis aux Sports (2009-2010) avait alors saisi le tribunal d’instance qui, à son tour, lui opposait un refus, constatant que l’appartement était vide.
Il était en fait en travaux en raison d’un dégât des eaux, avait expliqué à l'époque Rama Yade. «Il n’y avait aucune volonté de fraude», assure son avocat, Me Antonin Lévy. Selon lui, les poursuites «ne tiennent pas». Il s’agit tout bonnement d’une «manière d’instrumentaliser la justice pour tenter d'évincer un concurrent», et ainsi «essayer de rendre inéligible (sa) cliente afin de l’empêcher de se présenter aux élections municipales en 2014».
L’enquête préliminaire, qui a débouché sur ce procès, avait été ouverte à la suite d'un signalement du maire (PS) de Colombes Philippe Sarre, adversaire de l’ex-secrétaire d’Etat, qui n’a toutefois pas souhaité se constituer partie civile.
AFP