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Il était attendu, ce 4e long-métrage d’Alain Gomis. Ce film racontant l’histoire d'une chanteuse de bar à Kinshasa a enregistré, hier dans la salle du « ciné Burkina », une massive présence des férus du 7e art.
Après un vibrant hommage rendu au réalisateur sénégalais pour son sacre à la Berlinade, les lumières se sont éteintes, et dans un silence de Cathédrale, a commencé une odyssée dans un Congo riche en couleurs et en rythmes.
Le spectacle s’ouvre dans un cabaret avec un gros plan sur l’actrice principale : Félicité. Une femme belle, fière et pleine d’orgueil. A pleines dents, elle croque un difficile quotidien aggravé par l’accident de son fils. Mère d’un garçon malade, elle est chanteuse le soir dans un bar de Kinshasa.
Comment réunir l’argent nécessaire aux soins de son garçon de 14 ans ? C’est là la grande intrigue du film.
Dans une course effrénée contre la dèche, elle essaie dans une société en proie à la corruption, la mesquinerie, la méchanceté et l’arnaque de sauver son fils Somosa.
Mais la scène la plus touchante du film, c’est lorsqu’en dernier recours, elle vient demander de l’aide à son frère qui vit dans une villa cossue. Ce dernier la rabaisse, la torture et la chasse de sa maison.
Au finish, une note tragique, les jambes de son fils sont amputées.
Mais sans doute le grand charme du film reste la langue locale, le lingala plonge le spectateur au cœur des coutumes et pratiques de la société congolaise. Une langue qui semble merveilleusement bien véhiculer l’amour. Un amour entre Félicité et Tabu.
En commentaire à la fin du film, Baba Diop, critique de cinéma estime que « c’est quand on pense que tout est fini que ressurgit la vie ».
Un beau film qui aux yeux du public, part clairement favori parmi les 20 longs-métrages en compétition.
LERAL
Après un vibrant hommage rendu au réalisateur sénégalais pour son sacre à la Berlinade, les lumières se sont éteintes, et dans un silence de Cathédrale, a commencé une odyssée dans un Congo riche en couleurs et en rythmes.
Le spectacle s’ouvre dans un cabaret avec un gros plan sur l’actrice principale : Félicité. Une femme belle, fière et pleine d’orgueil. A pleines dents, elle croque un difficile quotidien aggravé par l’accident de son fils. Mère d’un garçon malade, elle est chanteuse le soir dans un bar de Kinshasa.
Comment réunir l’argent nécessaire aux soins de son garçon de 14 ans ? C’est là la grande intrigue du film.
Dans une course effrénée contre la dèche, elle essaie dans une société en proie à la corruption, la mesquinerie, la méchanceté et l’arnaque de sauver son fils Somosa.
Mais la scène la plus touchante du film, c’est lorsqu’en dernier recours, elle vient demander de l’aide à son frère qui vit dans une villa cossue. Ce dernier la rabaisse, la torture et la chasse de sa maison.
Au finish, une note tragique, les jambes de son fils sont amputées.
Mais sans doute le grand charme du film reste la langue locale, le lingala plonge le spectateur au cœur des coutumes et pratiques de la société congolaise. Une langue qui semble merveilleusement bien véhiculer l’amour. Un amour entre Félicité et Tabu.
En commentaire à la fin du film, Baba Diop, critique de cinéma estime que « c’est quand on pense que tout est fini que ressurgit la vie ».
Un beau film qui aux yeux du public, part clairement favori parmi les 20 longs-métrages en compétition.
LERAL