Exercice illégal de la médecine : Le faux médecin risque 6 mois ferme
6 mois de prison ferme ! Telle est la peine encourue par les prévenus Kéba Sakho et Ibrahima Tall qui ont comparu, hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour usurpation de fonction, exercice illégale de la médecine et vente de produits prohibés.
Devant le prétoire, les mis en cause ont balayé d’un revers de la main les accusations portées contre eux. Responsable moral de l’Organisation pour la rééducation islamique au Sénégal, Kéba Sakho a fait savoir qu’ils (les membres de leur organisation) avaient décidé de créer un dispensaire pour assurer les soins médicaux des élèves inscrits dans cet établissement.
C’est ainsi, selon lui, qu’ils se sont rapprochés de l’ancien médecin chef de l’hôpital roi Baudouin de Guédiawaye, en l’occurrence le Dr Guindo.
Sous la couverture de ce dernier, ils ont sollicité et obtenu une autorisation pour démarrer leurs activités. « C’est le Dr Guindo qui nous livrait les médicaments. Mais, lorsqu’il a quitté l’hôpital, nous nous sommes orientés vers Fass Mbao », expliqué le sieur Sakho qui, dans le même ordre d’explication, a battu en brèche les propos selon lesquels Ibrahima Tall a été recruté en tant que médecin.
« Il n’a pas été recruté pour faire le travail de pharmacien, mais plutôt pour suivre les commandes de médicaments passées par les infirmiers qui soignent dans le dispensaire », a précisé Kéba Sakho. Le sieur Ibrahima Tall a embouché la même trompette de dénégations. A l’en croire, il ne s’est jamais présenté comme un infirmier. Mieux, il a renseigné que son travail consistait à assurer la sécurité, à orienter les malades et leur fournir des médicaments en cas de délivrance d’ordonnance.
Cependant, les dénégations des prévenus n’ont pas convaincu le maître des poursuites qui croit dur comme fer que les faits de l’espèce sont avérés. Pour lui, les deux prévenus s’approvisionnaient dans le marché noir en lieu et place de suivre les normes légales établies dans la vente de médicaments.
Poursuivant son propos, le représentant du ministère public indique ces derniers ne se souciaient même pas de ce qui pourrait arriver aux patients qui fréquentaient ce dispensaire. Ainsi, il a requis 6 mois de prison ferme contre les deux prévenus. Le conseil de la défense a plaidé la relaxe. Pour lui, ces prévenus n’ont commis aucun délit d’autant qu’ils aidaient les populations vulnérables à avoir accès aux soins médicaux. L’affaire est mise en délibéré jusqu’au 18 février prochain.
DAKARACTU
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