’’Nous mettons l’éthique au centre de l’éducation à travers les messages que nous transmettons’’, a déclaré le président de l’association "doxandem squad", Amadou Lamine Ngom dit ‘’Docta’’, lors d’un point de presse, à l’occasion du lancement du festival.
Les dix jours qu’elle va durer seront imprégnés du thème central ’’L’éthique à la base de l’éducation’’, une pensée d’Amilcar Cabral, parrain spirituel du FESTIGRAFF 2016.
Il est ainsi prévu plusieurs activités, notamment des ateliers, des conférences et des descentes sur le terrain.
’’Nous voulons donner une opportunité à la population de venir découvrir ce que nous faisons et nous leur offrons l’occasion de donner leur point de vue par rapport à notre art’’, a expliqué Amadou Lamine Ngom.
Selon les organisateurs, l’objectif est de donner l’occasion au graffiti de partager son point de vue par rapport au développement de la société et au vécu quotidien.
Le graffiti, souligne Amadou Lamine Ngom, ‘’ose s’orienter vers l’avenir, c’est un art d’assainissement, d’éducation et de revendication’’.
’’Nous l’utilisons pour embellir nos murs, mais aussi pour véhiculer un message’’, a-t-il expliqué, affirmant qu’il est le meilleur moyen pour dénoncer un problème social ou politique.
’’Quand nous sommes devant un mur, nous sommes très thématiques en parlant de ce que nous vivons chaque jour’’, a-t-il poursuivi.
Pour lui, le graffiti reste un moyen d’expression qui permet de véhiculer des valeurs et des messages positifs.
’’Nous utilisons le graffiti pour propager les idées de grands penseurs, comme Cheikh Anta Diop, Mandela, Thomas Sankara, Amilcar Cabral et autres’’, a-t-il encore expliqué.
APS