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Jusqu'à présent Mahmoud Abbas garde le cap de sa demande d'adhésion. Il sait qu'il prend le risque d'un véto américain. Il n'est pas même certain d'emporter les neuf voix nécessaires parmi les 15 membres permanents du Conseil de sécurité. Avant de s'envoler pour New York, Mahmoud Abbas l'a redit aussi à Ramallah, quoi qu'il arrive, ce n'est pas l'indépendance de la Palestine qu'il va rapporter de l'ONU. Ce qu'il espère, c'est un nouveau rapport de force, c'est relancer les négociations sur la question des frontières ou sur celle du retour des réfugiés par exemple, mais cela en rompant le tête-à-tête avec Israël. Les négociations ont butté jusqu'à présent sur la poursuite de la colonisation israélienne. Un statut d'Etat même simplement observateur dans le cercle onusien pourrait changer la donne. Et cela, c'est justement ce que ne veulent ni Israël, ni son allié américain. Oui à un Etat palestinien, mais pas en passant par l'ONU. C'est désormais la position de Barack Obama contraint par son agenda électoral d'abandonner ses promesses précédentes. Le président français, Nicolas Sarkozy prend en quelque sorte le relais, en promettant à son tour une solution pour l'année prochaine tout en préconisant d'abord, lui aussi, la reprise des négociations israélo-palestinienne et un statut provisoire d'Etat observateur pour la Palestine.
RFI
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