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Ça sent la décapitation pour Alcaly Cissé, rattrapé par un mandat d’arrêt international lancé par les autorités saoudiennes. En effet, l’ancien député libéral qui est emprisonné au Maroc depuis le mois de septembre dernier pour une affaire d’escroquerie portant sur 2,5 milliards Fcfa à fait l’objet d’une demande d’extradition de la part des autorités saoudiennes. Selon nos confrères de l’Observateur, l’ex-Président du conseil rural de Diamacouta dans la région de Sédhiou avait maille à partir avec un Saoudien en 2004.
Il avait cru que l’affaire était enterrée puisqu’elle a été vidée par la justice sénégalaise au profit de l’enfant du pays qui avait bénéficié d’une décision de relaxe. « Libre de toute poursuite, Alcaly Cissé avait retrouvé ses activités d’homme d’affaires. Ce qui l’a conduit à bourlinguer un peu partout à travers le monde, ignorant certainement qu’il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international des autorités saoudiennes », a informé le journal.
Selon notre source, il n’a pas jugé dangereux de poser les pieds au royaume chérifien. Ce qui va lui coûter très cher car il y sera arrêté et placé en détention depuis le mois de septembre dernier. Mais les autorités saoudiennes n’ont jamais lâché l’affaire, elles ont profité de son arrestation pour exhumer le dossier en demandant l’extradition du marabout politicien en Arabie Saoudite. « Une requête que les autorités marocaines sont prêtes à signer les yeux fermés », écrit le journal.
Suffisant pour que les conseils d’Alcaly Cissé se fassent entendre. Ils craignent que leur client n’ait droit à un procès équitable. En raison de la charia, la Loi islamique qui risque de lui être appliquée dans toute sa rigeur. Certains sources du journal n’écartent pas la peine capitale ou la décapitation de l’ex-député libéral.
Me Moustapha Diop dénonce, cependant, le mutisme des autorités sénégalaises dans cette affaire. « Comment après un jugement équitable au Sénégal, on peut encore arrêter une personne qui a déjà bénéficié d’une décision de Justice alors que le Sénégal respecte à la lettre ce genre de chose. Et ça y va de la crédibilité de la justice sénégalaise », a-t-il soutenu. L’avocat dit avoir envoyé une correspondance à la chancellerie pour que son client soit épargné de la charia saoudienne
ne pas reprendre