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"Ceux qui ont une attitude indécise seront frappés à leur tour, tôt ou tard", a-t-il mis en garde, avant d'accuser l'UE, qui qualifie comme Ankara le PKK d'"organisation terroriste", de laxisme face aux séparatistes kurdes. "Nous n'arrivons pas à digérer le fait que les membres du PKK (...) puissent se déplacer très librement dans des pays membres de l'Union européenne et afficher des portraits de leur chef dans les couloirs du Parlement européen", a déclaré M. Erdogan. Ces déclarations interviennent alors que les relations entre l'UE et la Turquie, déjà tumultueuses, se sont tendues davantage après la tentative de coup d'Etat du 15 juillet contre le président Erdogan.
L'UE a émis des critiques sur l'ampleur des purges qui ont suivi le putsch manqué, frappant notamment le principal parti prokurde, le HDP, dont les dirigeants sont incarcérés. Les tensions ont atteint de nouveaux sommets ces dernières semaines, M. Erdogan évoquant l'organisation d'un référendum pour décider de poursuivre ou non le processus d'adhésion de son pays à l'Union européenne. La Turquie, a-t-il déclaré dimanche, pourrait frapper à la porte de l'Organisation de coopération de Shanghaï (OCS), une structure coparrainée par la Chine et la Russie.
Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a pour sa part exprimé lundi la "solidarité" de l'Alliance avec la Turquie après le coup d'Etat manqué, ajoutant que la Turquie avait le "droit" de poursuivre les putschistes. Il a toutefois ajouté avoir souligné aux autorités turques que ces mesures devaient être prises dans le cadre de l'Etat de droit. M. Stoltenberg n'a pas mentionné les demandes d'asile déposées après le putsch manqué par des officiers turcs employés dans les structures de l'Otan.
Auteur: 7sur7.be - 7sur7.be