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Quand nous avons perdu notre match aux tirs aux buts, j’ai souhaité la victoire finale du Cameroun qui est pour valoriser notre participation.
Contre le Sénégal, les Camerounais ont refusé de jouer, contre le Ghana ils ont attaqué, pourtant le Ghana est plus titré que le Sénégal.
Mais Hugo Broos a réglé la question en disant qu’il n’avait pas d’argument contre le Sénégal. J’ai bien aimé les propos de Patrick Mboma, c’est un très grand monsieur. Il dit que le Cameroun avait plus de réussite, pour avoir de la réussite, il faut avoir de la chance. En regardant le match contre le Cameroun si on vous disait qu’une équipe serait championne d’Afrique, vous choisirez le Sénégal. Quand j’entends dire que le Sénégal a perdu parce que la série des pénalties est un jeu de loterie, un jeu hasardeux, je dis non.
A l’épreuve des tirs aux buts, ce sont les joueurs qui ont les nerfs les plus solides qui passent. Notre Can n’a pas été un échec traité, techniquement. On est rentré sans défaite maintenant les commentaires sont libres. Moi je dis que le Sénégal s’améliore, nous ne sommes pas loin de gagner la Coupe d’Afrique des Nations.
Vous savez même l’équipe qui a fini de gagner la coupe du Monde a affiché des tares. Il est plus facile d’avoir des automatismes en club, c’est diffèrent pour les sélections, les entraîneurs n’ont pas les joueurs à temps, en club il y a répétition, en équipe national, c’est juste pour quelques jours qu’on se retrouve pour essayer de répéter.
C’est vrai qu’Aliou Cissé, dans son coaching, quand tu regardes le Sénégal jouer, il t’arrive de trouver ce dont l’équipe a besoin. Contre le Cameroun en quarts de finales si j’étais Aliou Cissé, il y a deux hommes si je ne les mets pas ensemble, au moins j’aurais mis l’un deux. Il s’agit de Cheikh Ndoye et Pape Kouli Diop.
Dans ce match, le Sénégal a été confronté à un problème d’athlète, les Camerounais nous ont imposé leur fraîcheur athlétique, deux joueurs se sont retrouvés avec des blessures. Dans le combat, les Sénégalais ont versé du sang, c’est à ce prix que les Camerounais sont passés. Vous avez vu que le sélectionneur a reculé par rapport à Momo Diamé, parce qu’à chaque fois qu’il mettait Cheikh Ndoye à la place de Diamé, le jeu du Sénégal avait gagné en qualité.
Pourquoi ne pas titulariser ce dernier? Aliou Cissé avançait avec ses convictions. Un ancien entraîneur national a dit après la Can, qu’il y avait de la place pour passer. Qu’est ce qui a manqué à Aliou ? Un tout petit peu d’altruisme pour passer, c’est ce qui lui a manqué. Regardez le banc du Sénégal, j’ai l’impression qu’Aliou est un peu seul. Son adjoint est français, quel est le passé de son adjoint ? Qu’est- ce qu’il peut apporter à Aliou ?
Les Tony Sylva, Lamine Diatta et autres Fadiga qui sont en bordure auraient pu davantage apporter à Aliou Cissé. Ceux-là ont vécu le passé récent de l’équipe nationale, un entraîneur a souvent besoin avec son adjoint d’être confronté à une contradiction positive. J’ai comme l’impression, qu’il est seul.
Regardez contre le Cameroun, quand nous avons perdu Cheikh Mbengue, il ne pouvait plus faire entrer un attaquant dit-il, pour avoir choisi de faire un remplacement poste pour poste. Quand Saliou Ciss est rentré, le peu de temps qu’il a fait, lui qui est attiré par le jeu d’attaque, il a créé une situation de but. J’ai dit voilà ce dont l’équipe avait besoin, on avait besoin de contourner le Cameroun autrement que par la bataille des muscles. Voilà où il pèche un tout petit peu. Cela me rappelle un voisinage avec un entraîneur national à la veille d’un match à Niamey, il me dit Ablaye, j’hésite entre deux latéraux, Cheikh Sy et Babacar Ndiaye. Je lui ai dit que si Cheikh joue, c’est pour défendre, on doit attaquer le match Babacar est beaucoup plus indiqué.
On a mis ce dernier et quand on a mené au score, il a fait entrer Cheikh Sy. En discutant avec moi, l’entraîneur n’a pas recueilli l’avis du journaliste, il a parlé avec le footballeur. Quand je traite un match, je le traite en footballeur. Pape Diop me demandait mon avis parce qu’il savait que c’est le footballeur qui parlait. Un entraîneur m’a une fois dit, Ablaye il faut que tu fasses attention à tes commentaires, parce que les joueurs croient davantage en ce que tu dis, qu’en ce que nous leur disons.
Contre le Sénégal, les Camerounais ont refusé de jouer, contre le Ghana ils ont attaqué, pourtant le Ghana est plus titré que le Sénégal.
Mais Hugo Broos a réglé la question en disant qu’il n’avait pas d’argument contre le Sénégal. J’ai bien aimé les propos de Patrick Mboma, c’est un très grand monsieur. Il dit que le Cameroun avait plus de réussite, pour avoir de la réussite, il faut avoir de la chance. En regardant le match contre le Cameroun si on vous disait qu’une équipe serait championne d’Afrique, vous choisirez le Sénégal. Quand j’entends dire que le Sénégal a perdu parce que la série des pénalties est un jeu de loterie, un jeu hasardeux, je dis non.
A l’épreuve des tirs aux buts, ce sont les joueurs qui ont les nerfs les plus solides qui passent. Notre Can n’a pas été un échec traité, techniquement. On est rentré sans défaite maintenant les commentaires sont libres. Moi je dis que le Sénégal s’améliore, nous ne sommes pas loin de gagner la Coupe d’Afrique des Nations.
Vous savez même l’équipe qui a fini de gagner la coupe du Monde a affiché des tares. Il est plus facile d’avoir des automatismes en club, c’est diffèrent pour les sélections, les entraîneurs n’ont pas les joueurs à temps, en club il y a répétition, en équipe national, c’est juste pour quelques jours qu’on se retrouve pour essayer de répéter.
C’est vrai qu’Aliou Cissé, dans son coaching, quand tu regardes le Sénégal jouer, il t’arrive de trouver ce dont l’équipe a besoin. Contre le Cameroun en quarts de finales si j’étais Aliou Cissé, il y a deux hommes si je ne les mets pas ensemble, au moins j’aurais mis l’un deux. Il s’agit de Cheikh Ndoye et Pape Kouli Diop.
Dans ce match, le Sénégal a été confronté à un problème d’athlète, les Camerounais nous ont imposé leur fraîcheur athlétique, deux joueurs se sont retrouvés avec des blessures. Dans le combat, les Sénégalais ont versé du sang, c’est à ce prix que les Camerounais sont passés. Vous avez vu que le sélectionneur a reculé par rapport à Momo Diamé, parce qu’à chaque fois qu’il mettait Cheikh Ndoye à la place de Diamé, le jeu du Sénégal avait gagné en qualité.
Pourquoi ne pas titulariser ce dernier? Aliou Cissé avançait avec ses convictions. Un ancien entraîneur national a dit après la Can, qu’il y avait de la place pour passer. Qu’est ce qui a manqué à Aliou ? Un tout petit peu d’altruisme pour passer, c’est ce qui lui a manqué. Regardez le banc du Sénégal, j’ai l’impression qu’Aliou est un peu seul. Son adjoint est français, quel est le passé de son adjoint ? Qu’est- ce qu’il peut apporter à Aliou ?
Les Tony Sylva, Lamine Diatta et autres Fadiga qui sont en bordure auraient pu davantage apporter à Aliou Cissé. Ceux-là ont vécu le passé récent de l’équipe nationale, un entraîneur a souvent besoin avec son adjoint d’être confronté à une contradiction positive. J’ai comme l’impression, qu’il est seul.
Regardez contre le Cameroun, quand nous avons perdu Cheikh Mbengue, il ne pouvait plus faire entrer un attaquant dit-il, pour avoir choisi de faire un remplacement poste pour poste. Quand Saliou Ciss est rentré, le peu de temps qu’il a fait, lui qui est attiré par le jeu d’attaque, il a créé une situation de but. J’ai dit voilà ce dont l’équipe avait besoin, on avait besoin de contourner le Cameroun autrement que par la bataille des muscles. Voilà où il pèche un tout petit peu. Cela me rappelle un voisinage avec un entraîneur national à la veille d’un match à Niamey, il me dit Ablaye, j’hésite entre deux latéraux, Cheikh Sy et Babacar Ndiaye. Je lui ai dit que si Cheikh joue, c’est pour défendre, on doit attaquer le match Babacar est beaucoup plus indiqué.
On a mis ce dernier et quand on a mené au score, il a fait entrer Cheikh Sy. En discutant avec moi, l’entraîneur n’a pas recueilli l’avis du journaliste, il a parlé avec le footballeur. Quand je traite un match, je le traite en footballeur. Pape Diop me demandait mon avis parce qu’il savait que c’est le footballeur qui parlait. Un entraîneur m’a une fois dit, Ablaye il faut que tu fasses attention à tes commentaires, parce que les joueurs croient davantage en ce que tu dis, qu’en ce que nous leur disons.