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Equipe de France : Didier Deschamps a dû faire «des choix difficiles» mais n'a «pas eu de casse-tête» pour composer sa liste Le 03/11/2016 à 15:10:30 | Mis à jour le 03/11/2016 à 16:02:52 | 11 Commentaires Alors qu'il a décidé d'appeler Adrien Rabiot


Jeudi 3 Novembre 2016

Alors qu'il a décidé d'appeler Adrien Rabiot pour la première fois chez les A, en vue des matches contre la Suède et la Côte d'Ivoire, Didier Deschamps a surtout dû trancher en attaque.


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Bleus Equipe de France : Didier Deschamps a dû faire «des choix difficiles» mais n'a «pas eu de casse-tête» pour composer sa liste
Le 03/11/2016 à 15:10:30 | Mis à jour le 03/11/2016 à 16:02:52 | 11 Commentaires
Alors qu'il a décidé d'appeler Adrien Rabiot pour la première fois chez les A, en vue des matches contre la Suède et la Côte d'Ivoire, Didier Deschamps a surtout dû trancher en attaque.
 
Didier Deschamps préfère être confronté à «des choix difficiles» : cela témoigne du «réservoir de joueurs de qualité» dont il dispose. Alors que la liste qu'il a concoctée pour les deux matches contre la Suède (le 11 novembre, qualifications pour le Mondial 2018) puis la Côte d'Ivoire (le 15, amical) suggère que le champ de ses possibilités a rarement été aussi étendu, le sélectionneur a contesté l'idée d'«un casse-tête». «Faire une liste, c'est toujours difficile», a-t-il rappelé en prenant le soin d'éliminer personne.
Rabiot plutôt que Cabaye
Yohan Cabaye l'avait senti venir : le milieu de Crystal Palace n'a pas résisté à l'émergence d'Adrien Rabiot. «Il est très performant avec son club, a relevé Deschamps. A son âge, il a déjà à son actif beaucoup de matches, notamment en Ligue des champions. Il répond présent à chaque fois. Quand il a un palier à franchir, il le franchit.»

Appelé pour la première fois chez les A, le milieu de terrain du PSG ne sera pas totalement dépaysé : il avait déjà convoqué parmi les réservistes juste avant l'Euro. Depuis le début de la saison, le sélectionneur a apprécié ses progrès en termes «de volume et d'agressivité, ce qui n'était pas son point fort à un moment.»
Gignac s'en va, Giroud revient
Lui aussi a été victime de la concurrence. Sans grande surprise, André-Pierre Gignac a disparu (momentanément ?) du paysage tricolore. Didier Deschamps ne l'a pas condamné - «on ne sait jamais ce qui peut se passer»- mais entre le retour d'Olivier Giroud et la complicité et les promesses affichées par la paire Gameiro-Griezmann, l'attaquant des Tigres a logiquement reculé dans la hiérarchie des avant-centres.

«Il a été un peu blessé et il est moins efficace qu'à un moment mais il a toujours les mêmes qualités», a souligné le sélectionneur. Par rapport au dernier rassemblement, c'est le regain de forme de Giroud qui lui a été fatal : la présence du Gunner a été qualifiée de «logique» au regard de son temps de jeu qui s'est épaissi ces dernières semaines. Alexandre Lacazette voire Anthony Modeste partaient, eux, de trop loin, contrairement à Nabil Fekir.
Martial, l'avertissement
Didier Deschamps a réfuté l'idée d'une «piqûre» mais il y avait tout de même un peu de ça lorsqu'il a souligné ses attentes (déçues) à l'égard de l'attaquant de Manchester United : pour la première fois depuis septembre 2015, le patron des Bleus a fait le choix de se passer d'Anthony Martial, et ce n'est pas anodin.

«Son entraîneur en club (José Mourinho à Manchester United) attend plus de lui, moi aussi, a insisté «DD» qui le lui avait déjà fait remarquer lors du dernier stage. Je n'oublie pas ce qu'il est capable de faire mais c'est à lui de faire les efforts pour retrouver son meilleur niveau. Il n'est pas au niveau où il devrait être.» Deschamps a précisé que c'est «ponctuel» mais, en son absence, l'attaquant du Borussia Ousmane Dembélé a une vraie carte à jouer.

ABDOUL KADER Ba