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Environnement
Environnement : la forêt classée de Mbao a perdu plus de la moitié de sa superficie
La forêt classée de Mbao est en voie de disparition. Si les autorités ne réagissent pas, cette bande verte appartiendra bientôt au passé.

D’après la présidente de l’Association des vacances vertes, Khady Camara, la superficie de la forêt est passée de 700 à 300 hectares. Dans les colonnes du Soleil, cette dernière dit son inquiétude : «C’est le seul poumon vert qui existe à Dakar. Sa disparition serait une catastrophe pour la capitale sénégalaise.»

Khady Camara s’exprimait samedi dernier en marge de la 6e édition des Vacances vertes. Dans le cadre de cet événement, l’association qu'elle dirige a prévu de planter 1000 arbres cette année.

Erosion côtière : Dakar a perdu 64,66 mètres depuis 1954
Le phénomène de l’érosion côtière devient préoccupant au Sénégal. Il concerne plus de 70% du littoral dans la région de Dakar, à en croire une étude réalisée par le docteur Papa Wally Bakhoum. Étude selon laquelle Dakar a perdu 64,66 mètres de côte entre 1954 et 2015, à un rythme compris entre 1, 06m/an à environ 0,04 m/an.

« Etude de la vulnérabilité de la région de Dakar face à l’élévation du niveau de la mer »

Dans sa thèse de doctorat exploitée par nos confrères du quotidien Le Soleil, le chercheur conclut à un risque élevé de submersion marine et d’érosion côtière. L’indice de vulnérabilité est de 36% pour les zones de Malika, Tivaouane Peulh, Niaga, Hann, Thiaroye, Rufisque, Minam et Sendou. Par contre cet indice est de 29% pour les zones de Déni Guédj, Guédiawaye, Parcelles assainies, Camberène, Golf, Bargny et Yène.

La même étude montre que le risque est faible à Yoff, aux Almadies, à Ouakam et Toubab Dialaw, détaille le journal.

Le vent de poussière peut durer jusqu'à quatre tours d'horloge selon notre source qui se trouve sur place.
A Gao l'idéal dans ce genre de situation est de se réfugier et "d'attendre que ça se calme" nous confie toujours notre source.

Ce sont des pirogues insubmersibles, et vont constituer une bouée de sauvetage. Elles sont aussi dotées d’un système de géolocalisation


Pirogues en fibre de verre: Les mareyeurs de Foundiougne demandent une subvention de l'Etat
La construction d’une pirogue en bois nécessite au moins l’abattage d’un arbre. Ce qui contribue à la dégradation de notre environnement. La pirogue en fibre de verre a été conçue pour une durée de 40 ans contre 10 pour la pirogue en bois.
Ce sont 150 pirogues dotées d’une géolocalisation qui vont être construites durant l’année.

C'est à cause des "constructions anarchiques sur les dunes de sable qui obstruent le passage de l'eau de mer vers le lac et les coupures abusives des filaos qui protègent contre l'avancée de la mer".


Le lac Rose est en train "de perdre sa couleur d'origine, et les touristes y sont harcelés"
Selon Mme la Directrice régionale du tourisme de Dakar Ndeye Awa Badji Sow "les touristes y sont harcelés et agréssés aussi". Le secteur du Tourisme apporte au Sénégal 435 milliards de Fcfa par an.
Le lac Rose de son vrai nom lac Retba est l'un des sites les plus visités au Sénégal.
Le ministre du Tourisme, Alioune Sarr poursuit sa visite dans les différents départements du ministère dans la capitale et a rappelé l'objectif qui est de dépasser 3 millions de touristes.

Mme Soham Wardini
Mme Soham Wardini
Soham Wardini estime qu’à la base l’éducation des enfants à la propriété doit être une volonté commune ensuite celle des populations, leur faire comprendre l’adage « nettoyer ce n’est pas bien mais ne pas salir c’est encore mieux ». Elle demande au président Macky Sall de lui envoyer l'armée, la gendarmerie et les Asp pour faire de la capitale une zone de zéro déchet.
Dakar est très souvent taxé être parmi les villes les plus sales au monde.

Plantation de 1.000 arbres sur la corniche de Guédiawaye
A travers ce projet il y a une participation à la sauvegarde de la bande de filaos dans cette zone. Cela s'inscrit en droite ligne, peut-on dire, avec l'idée de l'ancien ministre de l'environnement qui vaudrait lancer en début juin une campagne inédite de reboisement au Sénégal.

L'idée est de planter dans tout le Sénégal 100 millions de graines en une année. L’ancien ministre de l’environnement compte lancer cette campagne en début juin.


Aly Haiddar lance une campagne inédite de reboisement au Sénégal
L’ancien ministre de l’environnement et militant éternel de la nature compte planter sur 1 an dans tout le Sénégal 100 millions de graines. L'action de plantation devrait débuter début Juin. La saison des pluies permettra d’arroser naturellement les semences pour augmenter leurs chances de survie.

Le Président Macky Sall s'est engagé dans son discours après sa prestation de sèment ce 02 Avril pour un Sénégal sans déchet.


Macky Sall veut un Sénégal "zéro dechet"
Le Président de la République veut lutter contre l'insalubrité et l'occupation anarchique dans son deuxième mandat. "Je ferai prendre des mesures rigoureuses dans ce sens je vais engager aussi les autorités territoriales et locales ainsi que les mouvements associatifs et citoyens" à t-il dit. Il a été très applaudit après ces mots par l'assistance. Dakar et toutes les villes du Sénégal souffrent de l'insalubrité. Macky prendra date avec l'histoire s'il arrive à réaliser ce projet.

Tous les animaux de la chaîne alimentaire sont importants. À chaque fois que l'un d'entre eux disparaît il compromet la survie de l'autre et ainsi donc de celui qui est au sommet de la chaîne: l'homme.


L'hippopotame, un rôle écologique important
"Les défécations des hippopotames créent des dépôts allochtones de matière organique le long du lit des rivières. Une étude de 2015 estime que les bouses d’hippopotames fournirait des nutriments provenant de matériaux terrestres aux poissons et aux invertébrés aquatiques" renseigne Wikipedia Si les hippopotames disparaissent certains poissons et invertébrés aquatiques pourraient disparaître. Ce qui signifierait la disparition de leur prédateur et ainsi de suite jusqu'au sommet de la chaîne. 60% des animaux invertébrés ont ainsi disparu de la terre ces 44 dernières années selon le WWF. À la longue c'est l'humanité qui est menacée.

Le chasseur François Uart, qui a tué un hippopotame sur ordre du gouverneur de Kédougou, risque peut-être la prison. Hier, dimanche 31 mars, un hippopotame s'est échappé du fleuve Gambie. L'animal a fait de nombreux dégâts dans la ville avant d'être abattu sur ordre du gouverneur. Un dénouement qui a suscité l'émotion et l'indignation.


Hippopotame abattu à Kédougou : Vers l’ouverture d’une enquête ?
Que risque  François Uart ? En effet le Code de la protection de la faune prévoit des peines "de 1 à 5 ans contre quiconque abat volontairement des espèces intégralement protégées sans permis scientifique".
Le rappel est de Me Bamba Cissé, qui a dénoncé l'abattage de l'animal qui figure parmi les espèces "intégralement protégées". L'avocat, repris par L'AS, juge "inadmissible" la décision du gouverneur et réclame l'ouverture d'une enquête pour situer les responsabilités. D'aucuns affirment qu'ils pouvaient "administrer à l'animal un tranquillisant et l'évacuer ensuite dans son milieu sans la tuer".


L'animal a perturbé la quiétude des habitants du quartier de Compagnie et Dinguesson.


Un hippopotame qui sème la panique à Kédougou abattu
Selon Dakar Actu l'animal a causé beaucoup de dégâts dans des maisons où il cherchait refuge. Une forte mobilisation des populations attirées par le spectacle l'a finalement perturbée. L'hippopotame finit par tomber dans une fosse septique d'où il ne pouvait plus sortir. Il finira par être abattu par 5 balles sur la tête.

Les hippopotames font parties des animaux les plus dangeureux au monde. Ils sont responsables chaque d'une centaine de morts principalement en Afrique y compris le Sénégal.

La pirogue en fibre de verre a été conçue pour une durée de 40 ans contre 10 pour la pirogue en bois. C’est 150 pirogues dotées d’une géolocalisation qui vont être construites durant l’année.


image illustrative
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La construction d’une pirogue en bois nécessite au moins l’abattage d’un arbre. Ce qui contribue à la dégradation de notre environnement.

C'est en janvier dernier que le ministre de la pêche et de l’économie maritime M. Oumar Guèye, a procédé à l’inauguration de l’usine de fabrication de pirogues en fibre de verre au quai de pêche de Ouakam.
Des pirogues insubmersibles, et qui vont constituer une bouée de sauvetage. Elles sont aussi dotées d’un système de géolocalisation.

L'agence de l'aviation civile et de la météorologie a révélé dans un bulletin météorologique spécial que la qualité de l'air et la visibilité vont être altérées sur une bonne partie du pays etc ce jusqu'à demain Jeudi 14 Mars.


La qualité de l'air continuera de se dégrader jusqu'à Jeudi
"De la poussière en provenance de la Mauritanie et le sud de l'Algérie est prévu sur la quasi-totalité du territoire sénégalais du lundi 11 mars à 18h au jeudi 14 mars 2019 à 12h". C'est ce qu'on peut lire en substance dans le bulletin. Les populations doivent ainsi se prémunir en évitant autant que possible l'extérieur ou en se protégeant du mieux possible. La pollution de l'air tue plus de 8 millions de personnes à travers le monde selon la revue European Heart MJournal.

SENXIBAR- Le président de la République, Macky Sall, a demandé lundi au gouvernement de prendre, "dans les meilleurs délais", les dispositions nécessaires à l’intensification des actions de protection de la Langue de Barbarie, à Saint-Louis (nord), avec le soutien de la coopération française et de la Banque mondiale, a appris l'APS de source officielle.

Selon le communiqué du Conseil des ministres, le président Sall, dans sa communication, a demandé au gouvernement de "prendre, dans les meilleurs délais, toutes les dispositions techniques, administratives et financières requises, afin d’intensifier, avec le soutien significatif de la coopération française et de la Banque mondiale, les actions de protection de la langue de barbarie".

Ces initiatives viendront ainsi en appoint des "efforts soutenus de modernisation de la ville de Saint-Louis, à travers la restauration adéquate et la sauvegarde impérative des édifices publics et du Patrimoine mondial de l’UNESCO", a souligné le chef de l’Etat.

L’avancée de la mer est devenue, depuis l’ouverture d’une brèche en 2003, une préoccupation quotidienne pour les populations riveraines de la langue de Barbarie, une bande de terre en forme de langue tendue entre l’océan Atlantique et le fleuve Sénégal.

L’ouverture d’une brèche de 100 mètres de long sur quatre mètres de large sur cette mince bande de terre avait été réalisée en 2003, après l’annonce d’une importante crue du fleuve Sénégal.

La brèche s’est depuis élargie en amont vers l’ancienne embouchure à une vitesse inattendue pour atteindre 19 kilomètres à cause de la pression combinée des eaux du fleuve et de la mer.

Le président français Emmanuel Macron, en visite officielle au Sénégal, a promis samedi un appui de 10 milliards de francs CFA pour lutter contre l’érosion côtière à Saint-Louis, l’ancienne capitale de l’Afrique occidentale française (AOF) où il avait effectué la dernière étape de son déplacement.

Outre la partie française, la Banque mondiale également a décidé d’injecter 10 milliards de francs CFA pour le relogement des sinistrés du quartier de Guet-Ndar, principal quartier saint-louisien concerné par le phénomène de l’érosion côtière.


Protection de la langue de barbarie: Le Gouvernement invite à intensifier ses actions

Le président de la République Macky Sall a demandé mercredi au Premier ministre Mahammed Dionne d’"accélérer la modernisation de la décharge de Mbeubeuss et d’encadrer l’ouverture de décharges contrôlées dans les communes", a-t-on appris de source officielle.

Le chef de l’Etat a invité le chef du gouvernement "à engager avec tous les acteurs impliqués, un processus de concertations en vue de la mise en œuvre consensuelle d’une stratégie nationale de gestion intégrée et durable des déchets solides urbains", indique le communiqué du Conseil des ministres.

Selon la même source, le président Sall a demandé au Premier ministre de "diligenter, sans délai, au niveau national et dans l’agglomération de Dakar en particulier, un audit technique et financier du dispositif de gestion des déchets solides urbains qui évaluera également, l’efficacité et l’efficience de toutes les ressources humaines et financières spécialement mobilisées, par l’Etat, pour assurer le nettoiement systématique et le ramassage adéquat des ordures dans la capitale."

"Enfin, note le communiqué, le chef de l’Etat exhorte le gouvernement à intensifier le Programme national d’amélioration du cadre de vie avec l’installation de mobiliers urbains adaptés, ainsi que l’aménagement et la réhabilitation, sur l’ensemble du territoire national, de places publiques, d’espaces verts et des sites indispensables à la promotion d’une qualité de vie meilleure dans nos localités".

Concernant la modernisation de la gestion des déchets solides urbains, le chef de l’Etat ’’rappelle au gouvernement l’impératif d’assurer, en partenariat avec les collectivités territoriales, l’amélioration significative et durable du cadre de vie des populations à travers la modernisation soutenue du système de collecte, de traitement et de valorisation des déchets solides urbains", lit-on dans le texte.

APS


Gouvernement: Le PM invité à "accélérer la modernisation  de la décharge de Mbeubeuss"

La capitale du Sénégal est 3 fois au-dessus de la moyenne de pollution dans le monde - Un tel niveau de pollution engendre des maladies du système respiratoire, allergies diverses, cancers, maladies de la peau


Pollution dans le monde: Dakar asphyxiée-Par Alymana Bathily

Les dakarois vivent dans un nuage de poussière depuis  plusieurs jours. Ca prend à la gorge et pique les yeux. La poussière s’infiltre partout.  Le 26 Décembre, le Centre de Gestion de la Qualité de l’Air (CGQA)  à lancé l’« alerte orange » qui a viré au « rouge » le 27 Décembre.

L’organisme spécialisé a même émis des recommandations à l’endroit des populations : . « respecter scrupuleusement tout traitement médical en cours, ou l'adapter sur avis du  médecin,  consulter le médecin en cas d'aggravation de l’ état ou apparition de tout symptôme évocateur (toux, gêne respiratoire, irritation de la gorge ou des yeux, éviter (ou  limiter) toute activité physique ou sportive intense (notamment compétition) à l'extérieur augmentant de façon importante le volume d'air et de polluants inhalés, veiller à ne pas aggraver les effets de cette pollution par d'autres facteurs irritants des voies respiratoires, tels que l'usage de l'encens, de solvants et surtout la fumée de tabac  Les jeunes enfants, les asthmatiques et les personnes âgées devraient  éviter de s'exposer longuement à l'air ambiant …. »

Le CGQA a analysé  la pollution de notre ville provoquée par des « polluants primaires directement issus des sources de pollution (industrielle, automobile, surfacique). …de gaz tels que les oxydes de carbone, les oxydes de soufre, les oxydes d’azote, les hydrocarbures légers, les composés organiques volatiles et les particules contenant ou non des composes métalliques (plomb, mercure cadmium...) ou organiques. »
Selon Madame Aminata Mbow Diokahné, chef du CGQA citée par Le Soleil, « les fines particules de poussière qui peuvent pénétrer profondément les poumons » proviennent en grande partie du trafic automobile notamment le parc de véhicules diesel ».

Selon une étude récente du CCQA les émissions de CO2 proviennent par surtout des « cars rapides », des « ndiaga ndiaye » et des « tata dont certaines émettent aussi du monoxyde de carbone. Un rapport de l’OMS après avoir analysé les données sur 3.000 villes alerte sur la qualité de l’air qui est devenu un problème de santé publique dans les métropoles du monde.

Il indique qu’à Dakar, le niveau est à 34 microgrammes par mètre cube. La valeur limite établie par l’OMS se situe à 10. Cela veut dire que Dakar est trois fois au-dessus de la moyenne de pollution dans le monde. Pour apprécier cette donnée, il faut considérer qu’à Paris le niveau est de 28 microgrammes par mètre cube.

On sait qu’un tel niveau de pollution engendre toutes sortes de maladies : maladies du système respiratoire, allergies diverses, cancers, maladies de la peau notamment. D’ailleurs le rapport de l’OMS prévient que « la pollution de l’air ambiant, due à des concentrations élevées de petites particules et de particules fines, est le principal risque environnemental pour la santé; elle augmente pour les habitants le risque d’accident vasculaire cérébral, de cardiopathie, de cancer du poumon et de maladies respiratoires aiguës, notamment d’asthme …cause plus de 3 millions de décès prématurés chaque année dans le monde, ».

Baisser le niveau de pollution de Dakar est participe donc de la santé publique. Monsieur Gora Sarr, responsables des études du Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD) dont les propos sont rapportés par Le Soleil, indique bien que «qu’il est clair que la question du contrôle de la qualité de l’air est un défi que l’Etat doit relever… »

Il s’agit certes de contrôler d’abord la pollution par les transports, surtout ceux fonctionnant au diesel. D’autant que notre pays consomme un diesel particulièrement polluant ainsi que nous l’avons indiqué ici même à la suite des révélations de l’ONG suisse Public Eye.

Ne devrait-on donc pas revenir sur l’autorisation d’importation de véhicules de 8 ans d’âge que le Président Maky Sall a établie dès son arrivée au pouvoir ? Les vieux véhicules au diesel sont en effet particulièrement polluants.

Il faudrait aussi sortir de la circulation enfin les centaines de « cars rapides » et « ndiaga ndiaye » qui sont particulièrement polluants du fait de leur vétusté. C’était d’ailleurs le projet du Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD) initié des 2005 de renouveler le parc des 3000  véhicules de ce type notamment pour « améliorer la qualité environnementale de la mobilité urbaine ». 

Ne faudrait-il pas aussi diminuer l’utilisation du charbon en encourageant plus agressivement le recours à des sources alternatives d’énergie et notamment du gaz pour la consommation des ménages ?  La production de gaz au Sénégal devrait faciliter cela à condition cependant qu’une politique spécifique et à long terme soit élaborée à cet effet et effectivement mise en œuvre.

Pour diminuer la pollution et d’améliorer la qualité de l’air de Dakar sur le long terme, il faudra certainement en plus de contrôler les émissions de gaz polluants, reboiser la ville, en augmentant considérablement le nombre de ses espaces verts.
En plus de résorber la pollution de l’air, les espaces verts en milieu urbain ainsi que l’établit un récent rapport de l’OMS « apportent de nombreux bienfaits à la santé publique, notamment en termes de relaxation psychologique et de réduction du stress, d’augmentation de l’activité physique et de réduction potentielle de l’exposition à la pollution de l’air, au bruit et à la chaleur excessive… »

« Le rapport conclut qu’il est nécessaire d’aménager des petits espaces verts localisés à proximité des habitations et des lieux de vie des populations, ainsi que des espaces verts plus étendus dotés d’installations publiques de loisirs (comme les terrains de jeu) et permettant d’interagir avec la nature.. »

L’OMS recommande ainsi l’aménagement de « 10 à 15 mètres carrés d'espace vert par habitant, répartis de façon équitable en fonction de la densité de population. Il est conseillé que cette proportion atteigne des valeurs de 15 à 20 mètres carrés d'espace vert utilisable ». Or notre ville ne compte qu’un seul parc, celui de Hann.

On pourrait aménager l’aéroport Léopold Sédar Senghor désormais désaffecté en un Parc  comme ceux qui caractérisent les grandes métropoles du monde : St James Park à Londres, Parc du Luxembourg à Paris, Central Park à New York ou encore Mont Royal à Montréal. On devrait aussi procéder à la  déplanification et la restructuration progressive de l’espace et de l’habitat de Dakar.

Le littoral de Dakar est accaparé par les gouvernants et aménagé de manière que l’accès des populations à la mer, à l’air marin et aux plages est restreint. C’est ce que préconisent plusieurs associations de la société civile et notamment la Plateforme pour l’Environnement et la Réappropriation du Littoral (PERL), SOS Littoral et l’Association Sénégalaise d’Escalade et de Sport (ASE-SN) qui demandent depuis plusieurs années que le Littoral de Dakar soit déclaré bien commun.


SENXIBAR-Le ministre de l’Environnement et du Développement durable dit redouter ’’des feux de brousse très dévastateurs’’ en raison de la bonne pluviométrie enregistrée cette année. Les propos de , Mame Thierno Dieng ont été rapportés par l'APS


Environnement: Le ministre Mame Thierno DIENG craint "des feux de brousse dévastateurs"
 
"On peut s’attendre cette année à des feux de brousse très dévastateurs parce que l’hivernage a été très pluvieux et le tapis herbacé qui a couvert la totalité du pays commence à s’assécher", a-t-il dit dimanche en réponse aux interpellations des députés sur cette question, lors du vote du budget 2018 de son département.
 
Le ministre de l’Environnement est d’avis que le facteur humain constitue la cause majeure de ce désastre, préconisant ainsi une meilleure sensibilisation des populations pour mieux endiguer ce fléau.
 
Sur ce point, Mame Thierno Dieng a souligné que son département dispose d’un programme très ambitieux de dotation d’équipements adaptés, pour faire face aux feux de brousse. Des comités locaux de préventions de feux de brousse sont mis en place sur le territoire national avec l’accompagnement du ministère, a-t-il ajouté, signalant aussi l’installation des pare-feux.
 
Sur la question du reboisement, le ministre a insisté sur le suivi des opérations qui consistent à arroser les arbres. De même, il a sollicité les collectivités locales à davantage s’impliquer dans ce domaine. Le ministre a salué la contribution importante des femmes dans la reforestation des localités de la région de Fatick et en Casamance (Ziguinchor, Sédhiou et Kolda).
 
Concernant les sachets plastiques, M. Dieng a précisé que cette question a été réglée du point de vue de la loi qui l’interdit. Mais, il a tout de même fait part du fossé qui existe entre l’adoption d’une loi et son application.

La qualité de l’air est mauvaise (indice orange) dans l’agglomération dakaroise pour la journée de ce jeudi 30 novembre, indique le Centre de gestion de la qualité de l’air.


Qualité de l'air: Alerte orange pour ce jeudi

La hausse des concentrations de particules notée depuis mercredi ‘’pourrait se poursuivre dans les prochaines 24 heures’’, prévient le Centre, dans un bulletin parvenu à l’APS.

 
Il rappelle qu’’’une exposition des populations à ces fortes concentrations persistantes de particules dans l’air est un risque réel’’.

‘’Chez les personnes sensibles, elle peut déclencher des crises d’asthmes et des allergies respiratoires’’, avertit le centre, soulignant la nécessité de ‘’respecter scrupuleusement tout traitement médical en cours, ou l’adapter sur avis médical’’, de ‘’consulter un médecin en cas d’aggravation ou d’apparition de tout symptôme évocateur (toux, gêne respiratoire, irritation de la gorge ou des yeux)’’.
 
Il insiste aussi sur l’importance de ‘’limiter toute activité physique ou sportive intense (notamment compétition) à l’extérieur augmentant de façon importante le volume d’air et de polluants inhalés’’.
 
Il exhorte de même à ‘’veiller à ne pas aggraver les effets de cette pollution par d’autres facteurs irritant les voies respiratoires, tels que l’usage de l’encens, de solvants et surtout la fumée de tabac’’.
 
‘’Les personnes souffrant de maladies respiratoires, les jeunes enfants, et les personnes âgées devraient éviter de s’exposer longuement à l’air ambiant pendant la période’’, recommande-t-il encore.

Le directeur général du centre expérimental de recherches et d’études pour l’équipement (CEREEQ), le professeur Papa Goumbo Lô a suggéré la mise en place d’une Délégation pour le littoral qui veillera à une meilleure protection de la zone côtière au Sénégal.


"Elle aura pour mission de donner des propositions concrètes pour un mieux être de la bande côtière au Sénégal qui s’étend sur près de 750 km de Saint-Louis (Grande côte) à la région sud de Casamance" a indiqué M. Lô dans un entretien avec l’APS.

L’environnementaliste et expert en aménagement côtier a toutefois relevé la nécessité de mener des réformes législatives et réglementaires pour construire une "base juridique cohérente" pour gérer le littoral.

Il s’agira, selon lui, de mettre en place "un plan national de prévention de l’érosion côtière et un plan d’action national pour les changements climatiques".

Woré Gana Seck, directrice de l’ONG Green Sénégal a, quant à elle, recommandé la mise en place d’un "office national du littoral" pour mieux protéger la zone côtière.

"Nous devons avoir un office national du littoral qui travaillerait sur le diagnostic de la situation de référence, la télédétection qui nous permet de voir l’évolution du phénomène" a-t-elle dit au cours d’un panel organisé en 2016 par sa structure sur "la préservation de l’océan et du littoral" à l’occasion de la journée mondiale des océans.

Tous les trois types de côtes existant au Sénégal, sablonneuses (de Saint-Louis à la Petite Côte), rocheuses (Presqu’île du Cap Vert et vaseuses (zones de mangroves) sont "tous menacés" a estimé la rapporteuse de la commission Environnement au Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Elle a rappelé qu’en 2014, après la houle qui avait frappé Bargny, Gorée et Joal, un programme d’urgence du littoral a été élaboré sur ces questions de vulnérabilité des populations.


Erosion côtière: Des spécialistes pour la création d'une structure autonome de gestion du littoral(APS)

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