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C’est un projet «mis en place par et pour les Africains», a félicité ce lundi le président de la COP21, Laurent Fabius, lors d’une conférence sur l’énergie au Bourget (Paris). L’Initiative pour les énergies renouvelables en Afrique (AREI), une coalition de nations pour les énergies vertes, a annoncé avoir mobilisé 10 milliards d’euros de financements publics pour soutenir les énergies vertes.
Cette somme sera utilisée dès la fin du sommet pour «fournir 10 gigawatts» de nouvelles productions d’énergie aux pays africains. A terme, l’AREI vise la construction de 300 gigawatts de capacités d’énergies renouvelables d’ici 2030, a détaillé le ministre égyptien de l’environnement Khaled Fahmy.
Si ces infrastructures sont respectueuses de la planète, elles sont avant tout dédiées à l’électrification du continent. L’Afrique, qui dispose actuellement de 150 gigawatts de capacité totale de production d’électricité compte encore «600 millions de personnes qui n’ont pas accès à l’électricité», a rappelé Elam Ibrahim, le commissaire aux infrastructures et à l’énergie de l’Union africaine.
Si l’Afrique se voyait doter de 300GW d’ici 2030, la totalité de ces investissements feront de lui le continent le plus propre du monde. «Nous sommes prêts à participer à la production massive d’énergie solaire et éolien pour atteindre 100% d’électricité pour notre peuple», a ainsi déclaré Judi Wakhungu, la secrétaire à l’environnement du Kenya.
Source : Paris Match