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Le projet de budget 2017 du ministère de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables a été adopté, hier, par les députés après un long débat. Ce budget a été légèrement revu à la hausse. Il est arrêté à 97.035.399.400 de FCfa contre 85.370.572.700 de FCfa en 2016, soit une hausse de 13,66 %. Le débat était axé plus sur les programmes d’électrification rurale mis en œuvre par le gouvernement pour étendre le réseau interconnecté à travers le pays et à corriger les inégalités existantes. Des projets qui, selon le ministre Thierno Alassane Sall, doivent aboutir « à la qualité de service et à une bonne distribution de l’énergie à un coût plus compétitif ». Cet accroissement du budget permettra d’accélérer les programmes de couverture d’électricité en milieu rural. « A Goudomp, 8 localités seront électrifiées dans le projet 2018 villages. A Boutoute, les localités autour de la centrale en bénéficieront », explique M. Sall, annonçant l’installation de la ligne Koumpentoum-Malem Hodar avant la fin de l’année.
Pour Bakel, une ligne dorsale de moyenne tension, poursuit-il, de 60 km va alimenter une centaine de localités. La région de Kédougou ne sera pas en reste puisque des lignes moyennes tensions seront installées sur une distance de 126 km. Ces programmes en phase de formulation sont prévus avec une forte composante solaire. En effet, sur 60 milliards de FCfa dévolus à l’électrification, une partie importante, selon le ministre, sera attribuée à l’implantation des dorsales. L’ambition, affirme-t-il, est de faire en sorte qu’à l’horizon 2018, chaque région puisse bénéficier d’un taux de couverture à l’électricité de 30%.
Après la mise en service des centrales de Bokhol et de Malicounda, le ministre de l’Energie a annoncé d’autres en cours de construction, notamment celles de Mékhé et de Médina Dakhar. Un appel d’offres a été lancé avec le concours du groupe Société financière internationale de la Banque mondiale et a permis d’avoir un financement pour 100 MW d’énergie solaire et éolienne avec une autre centrale éolienne en cours également. La première unité de 50 MW sera livrée en 2018.
LA SAR RETROUVE SES PERFORMANCES
Le programme national de bio-digesteur s’inscrit dans la logique du mix énergétique. 2.000 unités ont été mises en place en 2016 avec une subvention de 80% de l’Etat. « Plus de 50% des besoins énergétiques au Sénégal sont assurés par la biomasse, notamment le charbon de bois et le bois. Ce qui constitue une ponction sur nos ressources forestières de plus en plus menacées. Le bio-digesteur permet aux populations d’avoir du gaz à domicile à tout moment », encourage M. Sall. Dans le souci d’améliorer la compétitivité des acteurs économiques, les députés ont souligné la nécessité de prendre des mesures spécifiques en faveur des Petites et moyennes entreprises pour la réduction de leurs facteurs d’électricité. Le ministre a envisagé de prendre des mesures en leur faveur.
Pour Bakel, une ligne dorsale de moyenne tension, poursuit-il, de 60 km va alimenter une centaine de localités. La région de Kédougou ne sera pas en reste puisque des lignes moyennes tensions seront installées sur une distance de 126 km. Ces programmes en phase de formulation sont prévus avec une forte composante solaire. En effet, sur 60 milliards de FCfa dévolus à l’électrification, une partie importante, selon le ministre, sera attribuée à l’implantation des dorsales. L’ambition, affirme-t-il, est de faire en sorte qu’à l’horizon 2018, chaque région puisse bénéficier d’un taux de couverture à l’électricité de 30%.
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