Autres articles
-
TVA : Le gouvernement sénégalais va rendre obligatoire la facturation électronique, voici comment
-
Révélations: Ilan Peretz et des anciens de l’APR se sont partagés les parcelles de la BOA Almadies (média)
-
Nécessité de changement de Cap au Sénégal : Un endettement record et ses enjeux économiques (Par Dr. Seydina Oumar Seye)
-
Urgent : Urgent : Samuel Sarr envoyé en prison pour abus de biens…Samuel Sarr envoyé en prison pour abus de biens…
-
Le prix plancher du Kg d’arachide fixé à 305 FCFA : Sonko dévalue le monde paysan
Mamadou Lamine Diallo n’est pas du tout d’accord avec le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan. A Amadou Ba qui indiquait, sur le niveau d’endettement du Sénégal, que «quand on a beaucoup d’argent, on peut se permettre d’emprunter beaucoup», l’économiste et Président du mouvement Tekki de répondre: «Le Sénégal a-t-il beaucoup d’argent ? Bien sûr que non. Peut-être que certains Sénégalais, les 69 familles de l’oligarchie Faye-Sall, ont de l’argent. Mais l’écrasante majorité des 1.500.000 familles vit dans la pauvreté et la précarité. L’Etat du Sénégal est pauvre. M. Amadou Ba doit retenir que les recettes budgétaires d’un Etat émergent ou riche, c’est plus de 35% du PIB voir 50%. L’endettement du Sénégal est massif. Il faut rajouter aux 5000 milliards, les garanties octroyées dans les projets Ppp et les offres spontanées, sans oublier les arriérés intérieurs cachés», a-t-il précisé dans la 24ème Question Tekki de ce mardi 10 janvier
En effet, pour Mamadou Lamine Diallo, «le ministre confond finance privée (personnelle ou d’entreprise) et finance publique». Car, explique-t-il, «dans le cas d’un ménage ou d’une entreprise, la sanction de l’endettement massif, c’est la restructuration ou la faillite». Mais, dans le cas des finances publiques, «la sanction d’un endettement, c’est l’inflation ou le chômage massif et dans le cas du Sénégal où la politique monétaire est encadrée par la Bceao, la sanction c’est le chômage massif».
En effet, pour Mamadou Lamine Diallo, «le ministre confond finance privée (personnelle ou d’entreprise) et finance publique». Car, explique-t-il, «dans le cas d’un ménage ou d’une entreprise, la sanction de l’endettement massif, c’est la restructuration ou la faillite». Mais, dans le cas des finances publiques, «la sanction d’un endettement, c’est l’inflation ou le chômage massif et dans le cas du Sénégal où la politique monétaire est encadrée par la Bceao, la sanction c’est le chômage massif».