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Le sergent Elor Azaria, qui avait tiré sur un Palestinien blessé gisant au sol et l’avait tué à Hébron, en mars 2016, a été reconnu coupable ce mercredi 4 janvier d’homicide. Les trois juges du Tribunal militaire de Tel-Aviv se sont prononcés à l’unanimité. Cette décision était très attendue dans l’État hébreu. “Ce procès est l’un de ceux qui a le plus divisé l’opinion publique dans l’histoire de l’armée israélienne”, affirme Ha’aretz.
Les juges ont estimé qu’Azaria, 19 ans à l’époque, avait agi “sans raison” en tirant une balle dans la tête d’un assaillant palestinien blessé et gisant à terre, Abd Fatah al-Sharif. La scène avait été filmée par un militant d’une association de protection des droits de l’homme.
Au moment du tir, Sharif était étendu au sol, inconscient, après avoir reçu une première balle alors qu’il tentait d’attaquer un soldat israélien avec un couteau. Les juges ont ajouté que la raison du tir n’était pas que le soldat Elor Azaria se sentait menacé, contrairement à ce que ses avocats assuraient, invoquant un “acte de légitime défense”, rappelle le quotidien.
Affrontements
L’oncle de Sharif, interrogé par Ha’aretz, a dénoncé le fait que les juges n’aient pas retenu le meurtre comme chef d’inculpation. “Le fait qu’ils aient changé le chef d’inculpation en homicide est de notre point de vue une perversion de la justice et de la cour”, assure Fathi al-Sharif.
De son côté, le ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman, a estimé qu’il s’agissait d’un verdict “sévère” mais qu’il fallait “respecter cette décision”.
Des affrontements ont eu lieu à la sortie du tribunal, des centaines de manifestants ayant bloqué plusieurs rues devant le bâtiment pour protester contre le verdict rendu par les juges et soutenir le jeune soldat, rapporte Ha’aretz. La sentence sera prononcée à une date ultérieure.
Avec courrierinternational.com
Les juges ont estimé qu’Azaria, 19 ans à l’époque, avait agi “sans raison” en tirant une balle dans la tête d’un assaillant palestinien blessé et gisant à terre, Abd Fatah al-Sharif. La scène avait été filmée par un militant d’une association de protection des droits de l’homme.
Au moment du tir, Sharif était étendu au sol, inconscient, après avoir reçu une première balle alors qu’il tentait d’attaquer un soldat israélien avec un couteau. Les juges ont ajouté que la raison du tir n’était pas que le soldat Elor Azaria se sentait menacé, contrairement à ce que ses avocats assuraient, invoquant un “acte de légitime défense”, rappelle le quotidien.
Affrontements
L’oncle de Sharif, interrogé par Ha’aretz, a dénoncé le fait que les juges n’aient pas retenu le meurtre comme chef d’inculpation. “Le fait qu’ils aient changé le chef d’inculpation en homicide est de notre point de vue une perversion de la justice et de la cour”, assure Fathi al-Sharif.
De son côté, le ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman, a estimé qu’il s’agissait d’un verdict “sévère” mais qu’il fallait “respecter cette décision”.
Des affrontements ont eu lieu à la sortie du tribunal, des centaines de manifestants ayant bloqué plusieurs rues devant le bâtiment pour protester contre le verdict rendu par les juges et soutenir le jeune soldat, rapporte Ha’aretz. La sentence sera prononcée à une date ultérieure.
Avec courrierinternational.com