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Dans le cadre de la 8ème mission pour la mise en œuvre du projet, une délégation composée des membres du WAAPP et de la Banque mondiale a effectué une visite de terrain à Ziguinchor, Kolda, Tambacounda et Fatick pour évaluer l’état d’avancement du projet.
C’est tôt le matin que le cortège de la délégation a quitté Ziguinchor se rendre à Essyl qui est un petit village situé dans la commune rurale d’Enampore. Elle devra d’abord traverser plusieurs villages dans cette partie de la Basse-Casamance où des arbres gigantesques se dressent majestueusement sur le bord de la piste latéritique.
Le cortège a également croisé des femmes qui reviennent des champs portant des fagots de bois sur la tête et des bergers très occupés à surveiller leur bétail ,tout en admirant le paysage verdoyant de la zone.
Le chef de village d’Essyl, Julien Basséne, comme pour marquer son hospitalité à ses bienfaiteurs, a mobilisé tous les habitants pour accueillir les membres de la délégation du WAAPP et de la Banque mondiale.
“On n’entend plus le bruit des pilons de l’arrivée de la machine. Nos femmes rentraient des champs très fatiguées et devaient piler pour faire la cuisine’’, a rappelé le notable. Très ému, le vieux Basséne a avoué que la machine décortiqueuse mise à leur disposition dans le cadre du projet a complémentent amélioré la vie des femmes et a eu un impact positif sur toutes les familles.
Trouvée au puits, Delphine Sagna, la trentaine a confirmé le chef de village, soulignant qu’elles devaient s’acquitter difficilement des tâches ménagéres, en pilant par exemple le riz avec leurs mains.
’’Mais, tout cela est fini. On a plus de temps libre pour mener des activités de jardinage et de maraichage’’, a-t-elle soutenu, tout en remettant à l’endroit le pagne qu’elle attachait au tour de son ventre arrondi par la grossesse.
Ecoutant de manière intéressée la conversation, le jeune Joseph Basséne se réjouit pour les femmes du village. ‘’On est content pour nos femmes.
Cette machine décortiqueuse de riz les arrangent et même nous hommes, ça nous fait du bien car, on les aidait parfois à pilier’’, ajoute-il calmement. C’est sur ces notes de joie et pleines d’espoir que la délégation a bouclé sa visite à Essyl, en poursuivant la tournée à Sédhiou.
Au village de Baasaf, la batteuse à riz et le motoculteur offerts par Africa Rice et l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) font le bonheur des bénéficiaires. Rassemblés sur la place du village, les habitants ont manifesté leur reconnaissance à leurs hôtes.
S’exprimant au nom des femmes, Binetou souligne que la batteuse leur a permis d’avoir un riz de qualité, rappelant qu’avant, c’était difficile de séparer le riz et la paille.
Joignant ses deux mains en signe de gratitude, elle a remercié les initiateurs du projet. Presque gênée par la faveur qu’elle s’apprête à demander, la dame a émis le souhait d’obtenir de leurs bienfaiteurs une décortiqueuse à riz.
Une doléance qui trouva vite satisfaction puisque la Directrice générale de l’Agence nationale du Conseil agricole et rural (ANCAR), Mariama Dramé a promis de leur offrir bientôt une machine.
C’est sous les acclamations des habitants que les membres de la délégation du WAAPP et la Banque mondiale reprirent la route pour rejoindre le village de Saré Demba Foréa à Kolda.
Ici, les habitants ont organisé une démonstration avec la batteuse à riz pour montrer qu’ils maîtrisent et apprécient la machine. A la fin, les femmes ont fortement applaudit.
Sourires aux lèvres, Niana Diao, Tacko Sabali, Fatou Dramé, Coumel Baldé, Mali Sabalé et Fatoumata Gano, toutes habitantes du village, ont à l’unisson, vanté les mérites de la machine, qui selon elles, a rendu moins pénible leur corvée quotidienne.
‘’Les femmes de la Casamance avaient demandé un appui en termes de mécanisation et le WAAPP a répondu très favorablement’’, a expliqué à la fin de la mission l’agroéconomiste principale de la Banque mondiale, Ayfa Fatimata Ndoye Niane.
Selon elle, beaucoup de décortiqueuses, de batteuses et de motoculteurs ont été offerts aux femmes de la Casamance, composée des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.
“C’est avec beaucoup de plaisir qu’on a constaté que les femmes sont en train de bien jouir de ces équipements qui permettent d’initier un début de mécanisation de leur système de production qui était très pénible et rudimentaire’’, s’est félicitée Mme Niane, par ailleurs chargée du PPAAO/WAAPP.
C’est tôt le matin que le cortège de la délégation a quitté Ziguinchor se rendre à Essyl qui est un petit village situé dans la commune rurale d’Enampore. Elle devra d’abord traverser plusieurs villages dans cette partie de la Basse-Casamance où des arbres gigantesques se dressent majestueusement sur le bord de la piste latéritique.
Le cortège a également croisé des femmes qui reviennent des champs portant des fagots de bois sur la tête et des bergers très occupés à surveiller leur bétail ,tout en admirant le paysage verdoyant de la zone.
Le chef de village d’Essyl, Julien Basséne, comme pour marquer son hospitalité à ses bienfaiteurs, a mobilisé tous les habitants pour accueillir les membres de la délégation du WAAPP et de la Banque mondiale.
“On n’entend plus le bruit des pilons de l’arrivée de la machine. Nos femmes rentraient des champs très fatiguées et devaient piler pour faire la cuisine’’, a rappelé le notable. Très ému, le vieux Basséne a avoué que la machine décortiqueuse mise à leur disposition dans le cadre du projet a complémentent amélioré la vie des femmes et a eu un impact positif sur toutes les familles.
Trouvée au puits, Delphine Sagna, la trentaine a confirmé le chef de village, soulignant qu’elles devaient s’acquitter difficilement des tâches ménagéres, en pilant par exemple le riz avec leurs mains.
’’Mais, tout cela est fini. On a plus de temps libre pour mener des activités de jardinage et de maraichage’’, a-t-elle soutenu, tout en remettant à l’endroit le pagne qu’elle attachait au tour de son ventre arrondi par la grossesse.
Ecoutant de manière intéressée la conversation, le jeune Joseph Basséne se réjouit pour les femmes du village. ‘’On est content pour nos femmes.
Cette machine décortiqueuse de riz les arrangent et même nous hommes, ça nous fait du bien car, on les aidait parfois à pilier’’, ajoute-il calmement. C’est sur ces notes de joie et pleines d’espoir que la délégation a bouclé sa visite à Essyl, en poursuivant la tournée à Sédhiou.
Au village de Baasaf, la batteuse à riz et le motoculteur offerts par Africa Rice et l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) font le bonheur des bénéficiaires. Rassemblés sur la place du village, les habitants ont manifesté leur reconnaissance à leurs hôtes.
S’exprimant au nom des femmes, Binetou souligne que la batteuse leur a permis d’avoir un riz de qualité, rappelant qu’avant, c’était difficile de séparer le riz et la paille.
Joignant ses deux mains en signe de gratitude, elle a remercié les initiateurs du projet. Presque gênée par la faveur qu’elle s’apprête à demander, la dame a émis le souhait d’obtenir de leurs bienfaiteurs une décortiqueuse à riz.
Une doléance qui trouva vite satisfaction puisque la Directrice générale de l’Agence nationale du Conseil agricole et rural (ANCAR), Mariama Dramé a promis de leur offrir bientôt une machine.
C’est sous les acclamations des habitants que les membres de la délégation du WAAPP et la Banque mondiale reprirent la route pour rejoindre le village de Saré Demba Foréa à Kolda.
Ici, les habitants ont organisé une démonstration avec la batteuse à riz pour montrer qu’ils maîtrisent et apprécient la machine. A la fin, les femmes ont fortement applaudit.
Sourires aux lèvres, Niana Diao, Tacko Sabali, Fatou Dramé, Coumel Baldé, Mali Sabalé et Fatoumata Gano, toutes habitantes du village, ont à l’unisson, vanté les mérites de la machine, qui selon elles, a rendu moins pénible leur corvée quotidienne.
‘’Les femmes de la Casamance avaient demandé un appui en termes de mécanisation et le WAAPP a répondu très favorablement’’, a expliqué à la fin de la mission l’agroéconomiste principale de la Banque mondiale, Ayfa Fatimata Ndoye Niane.
Selon elle, beaucoup de décortiqueuses, de batteuses et de motoculteurs ont été offerts aux femmes de la Casamance, composée des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.
“C’est avec beaucoup de plaisir qu’on a constaté que les femmes sont en train de bien jouir de ces équipements qui permettent d’initier un début de mécanisation de leur système de production qui était très pénible et rudimentaire’’, s’est félicitée Mme Niane, par ailleurs chargée du PPAAO/WAAPP.