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Trois à quinze ans de prison, c'est la peine infligée aux 13 membres de l'IRA, des militants anti-esclavagistes condamnés pour des délits d'opinion en Mauritanie. Pour autant, Biram Dah Abeid, président de l'IRA a tenu à Dakar hier, jeudi 29 Septembre, à Dakar, un point de presse pour éclairer la situation de ses membres emprisonnés.
Selon lui, "leur situation est désastreuse car ils sont détenus dans des conditions qui ne respectent pas les règles internationales puisqu' ils ont tous enduré des privations et des sévices, physiques et psychologiques. Ces prisonniers sont coupés de leurs familles, de leurs médecins, de leurs avocats, coupés de leurs juges et aucun droit ne leur est permis.
Pis encore, il est impossible aux proches et défenseurs d'atteindre le périmètre où s'exerce l'autorité carcérale sans hélicoptère ou véhicule 4x4. De tels moyens, au service d'un déplacement de plusieurs jours à travers le Sahara, excèdent les faibles ressources dont disposeraient d'éventuels visiteurs puisque depuis leur condamnation, ils ont été déportés finalement sur instruction personnelle du Général Président Mohamed Ould Abdel Aziz à un peu moins de 1200 km de Nouakchott".
Qui plus est, a dit le président de l'Ira, "le transfèrement injustifié et illégal du point de vue du droit mauritanien, inflige aux détenus la double peine du bannissement, loin du lieu de commission présumée de leurs délits, en l'occurrence la capitale, Nouakchott".
L'opposant mauritanien a aussi dénoncé "le mutisme des leaders africains, des intellectuels africains, des organismes africains comme l'UA, la commission africaine de droits de l'homme et des peuples, comme la Cedeao. Devant tout ce qui se passe en Mauritanie, je dénonce cette indignité sélective des Africains face à l'apartheid, face aux esclavages, face aux oppressions des personnes ascendantes africaines. Je dis qu'il est incompréhensible, inacceptable que les Africains se battent contre l'apartheid en Afrique du Sud et se taisent sur ce qui se passe en Mauritanie".