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Par « Réality Shows », il entend des émissions de débat où les « vrais gens » se racontent et se donnent en spectacle. Quant aux « Soap Opéra », il s’agit des feuilletons populaires interminales, souvent d’origine américaine, comme le légendaire « Dallas » ou « Santa Barbara ».
Il ajoute que le fait divers a également largement influencé les émissions de téléréalité, les deux faisant appel à la proximité. Enfin, et c’est là où il pose problème : la téléréalité ne donne que l’illusion de la réalité car la télévision souffle ses réponses à l’homme de la rue devenue acteur.
A la télévision, le réel n’est pas copié, mais emballé dans un paquet cadeau, prêt à l’emploi. La mise en scène, le choix des initiés ou des candidats, l’éclairage, le montage, la musique etc…sont autant de moyens utilisés pour rendre la réalité attrayante pour la dramatiser et, d’une certaine façon, pour « hypnotiser » le public par un spectacle « hallucinogène ». N’est ce pas l’effet recherché ? A titre illustratif, la très suivie « Un café avec ». Qui passe pratiquement tous les dimanches sur la Tfm. Et qui quoi qu’on dise, a un taux d’audimat enviable. Pour un coup d’essai, cette trouvaille n’en demeure pas moins un coup de maître !
Cela dit, tout est conçu dans la conception d’une émission de téléréalité pour que la mayonnaise prenne. En d »’autres termes, une énergie cyclopéenne se déploie, dans un souci permanent de faire monter la tension dramatique, disons pour faire du sensationnel avec du banal, de la fiction avec bien évidemment de la réalité. Aussi, faudrait-il relever que les concepteurs de ces émissions recherchent à créer un besoin, une drogue, chez le public et le téléspectateur. C’est pourquoi leur côté épisodique favorise le suspens. En atteste, ce qui passe souvent sur la lucarne juste après la fin de l’émission : « la suite, la semaine prochaine » ou « vous le saurez après la pub… »