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A l’intérieur de la salle, il était difficile d’y accéder même les journalistes retardataires ont été obligés d’attendre dehors. Malgré les pieds de grue qui se faisaient hors de la salle, les travaux se poursuivaient pour les autres cas de flagrants délits. Après de longues attentes, des personnes commencent à vider la salle. Que se passe t-il ? Le procès est renvoyé au mardi prochain. D’après Me Elhadji Diouf, membre du pool d’avocats de la défense « cette arrestation est arbitraire. Le procès est renvoyé parce que nous n’avons pas de procès-verbal venant des magistrats pour pouvoir assurer la défense. » Des personnalités ont aussi fait le déplacement jusqu’au Palais de Justice, on a noté la présence de Ousmane Tanor Dieng du Parti socialiste(PS). Le Secrétaire général du PS a exprimé toute sa confiance à la presse à sa sortie de la salle. Pour M. Dieng, l’intimidation ne va pas passer avant d’ajouter que « Si je suis encore au Sénégal, je reviendrai le 18 octobre tout en espérant que Malick sera libéré. Outre la présence de Tanor, des membres du Benno Siggil Sénégal sont venus soutenir le leader de la convergence socialiste dont Malick Gackou et Mata Sy Diallo de l’Alliance des forces du progrès (AFP). Selon M. Gackou le bureau politique de l’AFP s’est déplacé au Palais de justice pour fustiger avec rigueur cette arrestation injustifiée. Poursuivant son propos, il déclare que « Malick Noël est un prisonnier d’opinion. Et jamais dans l’histoire du Sénégal des hommes politiques ont été arrêtés pour avoir exprimé des opinions contraires à celles du régime.» Mais ces arrestations ne semblent pas inquiéter Malick Gackou. Pour lui, les hommes politiques sont habitués aujourd’hui au tribunal avant de renseigner que d’autres vont passer à la barre.» Pour finir, il soutient que « le régime libéral est voué aux gémonies c’est pourquoi au lieu de s’occuper des problèmes de la population; il persécute les hommes politiques. Mais nous sommes déterminés à faire face aux dérives du Pouvoir. Nous sommes également de tout cœur avec Malick N. Ndoye.»