Elections municipales à Marseille: Pape Diouf dénonce "des faits de fraude"
Pape Diouf, candidat à la mairie de Marseille, a dénoncé dimanche 23 mars au soir des "faits de fraude inacceptables" lors du premier tour des élections municipales. Le candidat a indiqué se réserver le droit de déposer un recours.
"Une liste d'émargement déjà signée à 8H00 du matin, avant même l'entrée du premier électeur, combien d'autres, ailleurs?" lance Pape Diouf dans un communiqué.
Parmi d'autres irrégularités observées par son équipe dans quatre des huit secteurs de la ville, il cite la distribution d'enveloppes déjà remplies d'un bulletin, "des électeurs intimidés s'ils ne votent pas pour le candidat désigné", ou encore "un président de comité de quartier assis à proximité des bulletins et qui brandit une pancarte en carton au nom, inscrit en grosses lettres, de l'une des têtes de liste".
"On peut considérer que tous ces faits font partie du jeu 'marseillais'. Certains d'entre eux peuvent sembler moins graves ou d'une portée moindre que d'autres. Pourtant tous sont inacceptables. Tous attestent d'un non-respect des règles du jeu démocratique", fustige Pape Diouf.
"Faut-il envoyer des observateurs des Nations unies pour superviser les élections à Marseille ?", ironise-t-il, estimant que "ce premier recensement de faits de fraude confirme le double impératif de limiter à deux le nombre de mandats successifs pour tous et de changer la donne", son slogan de campagne.
Ces irrégularités "ont été consignées sur procès-verbal et sont susceptibles d'un recours", a indiqué à l'AFP son directeur de campagne, Pierre-Alain Cardona.
Des radiations dénoncées à Nice
À Nice, des candidats d'opposition s'interrogeaient dimanche sur des radiations selon eux erronées d'électeurs des listes, semant ainsi un parfum de suspicion relativisé par le service de la Ville en charge du scrutin.
Le candidat socialiste Patrick Allemand a évoqué la radiation "d'une électrice centenaire qui n'a pas changé d'adresse depuis plusieurs décennies" ainsi que de certains "militants socialistes". "Nous exigeons des explications devant ce qu'on est bien obligés de qualifier en l'état de grand n'importe quoi", a-t-il ajouté dans un communiqué. Jacques Peyrat, ex-maire de Nice (1995-2008) et candidat d'opposition proche du FN, s'est également ému "de plusieurs exemples de couples" où seul l'un des époux s'est retrouvé radié des listes.
Le fonctionnaire responsable du service électoral de la ville, Marc Dotta, a toutefois précisé que 2446 radiations avaient été faites en 2013 avant les municipales, un chiffre "normal" tenant compte de déménagements supposés. En 2012, il y avait eu 3472 radiations, précise-t-il, tout en évoquant une année record "d'environ 20.000 radiations" lorsque Jacques Peyrat était maire de Nice.
Environ 160 personnes ont obtenu dimanche une attestation pour aller demander auprès d'un juge de permanence une réintégration immédiate sur les listes électorales, a encore précisé Marc Dotta.
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