Autres articles
-
Gambie : Ousmane Sonko chez Adama Barrow
-
La Ville de Dakar convoque une session du Conseil municipal après la démission annoncée du Maire Barthélémy Toye Diaz
-
Interdiction « Fëgg diaye » : Le démenti-confirmation du ministre du Commerce
-
Radié de l’Assemblée : Barthélémy Dias manœuvre en coulisses
-
Mandat contesté : Barth riposte, « Je suis maire, pas coupable d’un dictionnaire mal interprété »
Accompagné d’une forte délégation, Kéba Keinde a sillonné le département de Thiès pour rencontrer les chefs religieux. Sa tournée s’inscrit, dit-il, dans la dynamique d’une écoute des préoccupations des chefs religieux. «Thiès étant l’une des villes les plus importantes du Sénégal, nous avons décidé de rendre visite à nos parents et à nos chefs religieux pour nous entretenir avec eux et comprendre leurs projets et les aider à les matérialiser.» Après avoir travaillé à la Banque mondiale, M. Keinde veut faire bénéficier au Sénégal de son expérience internationale. «J’ai d’abord travaillé à Ibm en France. Je suis allé aux Usa pour apprendre l’économie et la finance. J’ai travaillé dans les institutions financières comme la Banque mondiale et Wall Street. J’ai travaillé à la Sfi, une filiale de la Banque mondiale qui s’occupe spécialement d’investissement pour les pays sous-développés comme le Sénégal. Je suis reparti en France à la Bnp-Paribas comme directeur de la section Afrique, Moyen-Orient et certains pays d’Asie. Après plusieurs années d’expérience, j’ai créé une banque d’investissement à Dubaï. Notre intention pour le Sénégal, c’est de contribuer à son développement économique, social, politique et culturel.»
Kéba Keinde est revenu sur le choix du nom Sénégal 2.0, une nouvelle version du développement. Le chiffre 2 symbolise une notion de dualité entre le passé et le futur, le manque et la fourniture en électricité, l’obscurantisme et la lumière. Il n’a pas manqué de fredonner ses chansons qui dénonçaient déjà la corruption et la mal gouvernance. «On vous confie une caisse, mais vous faîtes comme si c’était votre patrimoine. On vous nomme à un poste, vous oubliez vos proches. On vous défenestre, vous insultez votre bienfaiteur. L’argent peut bien changer les gens. Malheureusement, ces derniers pensent que pour avoir de l’argent, il faut être un roublard.» Des thèmes développés en 1991-1992 avec le groupe Saf dans les chansons Goorgui sone na et Salamalékoum. Aussi compte-t-il se présenter à la Présidentielle de 2012. «Nous sommes en train d’affiner notre stratégie pour savoir dans quelle mesure nous allons jouer un rôle déterminant dans les élections à venir.» Quant au débat sur la recevabilité de la candidature de Me Wade, Kéba Keinde s’en remet à la décision du Conseil constitutionnel. «Dans un pays où il y a des institutions qui doivent faire leur travail, le Conseil constitutionnel est là pour déterminer si la candidature du Président Wade ou d’un autre candidat est valable ou pas. Laissons le Conseil constitutionnel faire son travail.» Son slogan : J’aime mon pays. Ainsi invite-t-il les Sénégalais de la Diaspora à s’investir pour leur pays. Il s’est félicité aussi de la visibilité culturelle du Sénégal au plan international. Cependant, il y a énormément de choses à faire pour améliorer l’existence des Sénégalais qui ont travaillé pour représenter leur pays à un niveau culturel, sportif, etc. très élevé afin qu’ils puissent avoir une retraite digne.
( LE QUOTIDIEN )
Kéba Keinde est revenu sur le choix du nom Sénégal 2.0, une nouvelle version du développement. Le chiffre 2 symbolise une notion de dualité entre le passé et le futur, le manque et la fourniture en électricité, l’obscurantisme et la lumière. Il n’a pas manqué de fredonner ses chansons qui dénonçaient déjà la corruption et la mal gouvernance. «On vous confie une caisse, mais vous faîtes comme si c’était votre patrimoine. On vous nomme à un poste, vous oubliez vos proches. On vous défenestre, vous insultez votre bienfaiteur. L’argent peut bien changer les gens. Malheureusement, ces derniers pensent que pour avoir de l’argent, il faut être un roublard.» Des thèmes développés en 1991-1992 avec le groupe Saf dans les chansons Goorgui sone na et Salamalékoum. Aussi compte-t-il se présenter à la Présidentielle de 2012. «Nous sommes en train d’affiner notre stratégie pour savoir dans quelle mesure nous allons jouer un rôle déterminant dans les élections à venir.» Quant au débat sur la recevabilité de la candidature de Me Wade, Kéba Keinde s’en remet à la décision du Conseil constitutionnel. «Dans un pays où il y a des institutions qui doivent faire leur travail, le Conseil constitutionnel est là pour déterminer si la candidature du Président Wade ou d’un autre candidat est valable ou pas. Laissons le Conseil constitutionnel faire son travail.» Son slogan : J’aime mon pays. Ainsi invite-t-il les Sénégalais de la Diaspora à s’investir pour leur pays. Il s’est félicité aussi de la visibilité culturelle du Sénégal au plan international. Cependant, il y a énormément de choses à faire pour améliorer l’existence des Sénégalais qui ont travaillé pour représenter leur pays à un niveau culturel, sportif, etc. très élevé afin qu’ils puissent avoir une retraite digne.
( LE QUOTIDIEN )