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Hier, les députés ont adopté le nouveau Code électoral. Comme il fallait s’y attendre la question du bulletin unique a occupé l’épicentre des débats. Pour Cheikh Guèye, ministre chargé des Elections, venu défendre le texte, son département est ‘techniquement outillé’ pour l’utilisation du bulletin unique, mais le choix revient aux politiques. ’La décision ne relève pas de nous, mais découle d’un choix politique. Si les acteurs tombent d’accord, nous sommes prêts sinon aussi, nous allons faire avec le bulletin multiple’, a dit M. Guèye. Une position qui rectifie celles du président de la République et de son Premier ministre qui, recevant le rapport du Comité de réforme du Code électoral, avaient opposé une fin de non-recevoir au consensus sur le bulletin unique. Une technique de vote sur laquelle Majorité, opposition et société civile étaient tombées d’accord. Mes Wade et Souleymane Ndéné Ndiaye avaient avancé des arguments liés aux délais et à une ‘tradition séculaire’ pour suggérer son adoption lors des locales de 2014. Un avis qui n’est, apparemment, pas partagé par le ministère en charge des Elections qui était fin prêt au cas où le bulletin unique avait été adopté comme mode de vote. En définitive, l’Assemblée nationale a adopté un nouveau code électoral qui connaît de profonds changements avec plus de 360 articles par rapport à celui de 1992 qui comptait 298 articles. Les députés ont, en effet, voté, à une large majorité, le projet de loi qui modifie le code électoral et remplaçant celui de 1992. ‘Ce nouveau code dépasse à tout point de vue, l’ancien code, parce que le consensus a prévalu entre les acteurs politiques notamment la majorité présidentielle, l’opposition et les partis non alignés’, a commenté Me Abdoulaye Babou, président de la commission des lois à l’Assemblée nationale.
Des 360 articles qui composent le nouveau code, a fait remarquer le parlementaire, seul le bulletin unique soulève un point de désaccord. Lors de la plénière, les débats ont tourné autour du bulletin unique qui est apprécié diversement par les députés.
‘Le temps doit être au grand consensus national, parce que nous allons vers le renouvellement d’une Institution aussi grande que la présidence de la République’, a dit Me Ndèye Fatou Touré, soulignant son ‘incompréhension’ du rejet du bulletin unique par certains. ’Avec les cinq millions de bulletins correspondant aux cinq millions d’électeurs, l’Etat fait des économies énormes. Mais avec les papiers, on multiplie les cinq millions par une vingtaine de candidats, c’est dispendieux’, a dit la parlementaire non inscrite.
Ibrahima ANNE (Avec Aps)
Des 360 articles qui composent le nouveau code, a fait remarquer le parlementaire, seul le bulletin unique soulève un point de désaccord. Lors de la plénière, les débats ont tourné autour du bulletin unique qui est apprécié diversement par les députés.
‘Le temps doit être au grand consensus national, parce que nous allons vers le renouvellement d’une Institution aussi grande que la présidence de la République’, a dit Me Ndèye Fatou Touré, soulignant son ‘incompréhension’ du rejet du bulletin unique par certains. ’Avec les cinq millions de bulletins correspondant aux cinq millions d’électeurs, l’Etat fait des économies énormes. Mais avec les papiers, on multiplie les cinq millions par une vingtaine de candidats, c’est dispendieux’, a dit la parlementaire non inscrite.
Ibrahima ANNE (Avec Aps)