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C’est en suivant l’antenne de la Télévision nationale que les Gambiens peuvent suivre heure par heure l’annonce des résultats de cette élection. A minuit, sept heures après la fermeture des bureaux, les résultats des 5 des 53 districts étaient connus et publiés.
A chaque fois le rituel est le même. Le président de la commission Alieu Momar Njie s’installe à la tribune et annonce les résultats des trois candidats. Il est difficile donc d’établir une première estimation fiable de cette présidentielle.
La commission n’est pas en mesure non plus de donner les chiffres de la participation. Mais les Gambiens sont venus massivement voter à Banjul. Deux heures avant l’ouverture des bureaux, les files d’attente étaient déjà très longues et les électeurs ne cachaient pas leur soutien pour tel ou tel candidat.
A l'heure du dépouillement, après la fermeture des bureaux, on a compté les billes. Ce n’est pas un retour dans l’enfance, mais ça y ressemble : en Gambie on vote avec des billes, il faut donc les compter. Dans ce bureau de vote de Banjul, Samba Bibaldé, son directeur, demande donc aux représentants des candidats de confirmer le nombre de billes sorties de chaque bidon en métal. Un par candidat.
« Tout le monde a vu ? »
« Oui ».
« Ça fait 200 billes. Vous confirmez ? »
« Oui ».
Pour la première fois en Gambie le dépouillement se déroule dans les bureaux. Un gage de transparence, estime Abdoulaye Diatta, représentant du candidat Yahya Jammeh : « Cette élection est très juste et libre. Tout le monde sourit à tout le monde. Partout c’est calme. Tout est calme également devant ce bureau de vote ».
Andsou Madjata est le seul habitant présent, car les autorités ont demandé aux électeurs de rester chez eux : « A la radio ils ont dit aux gens de ne pas venir pour éviter les bagarres. Donc tout se passe dans le calme. Nous sommes une grande famille » assure-t-il.
La coupure des communications inquiète
Si techniquement le vote s’est déroulé en toute transparence, l’opposition et les observateurs s’inquiètent de la coupure des réseaux Internet. Depuis hier soir la Gambie est en effet coupée du monde.
Internet, mais aussi les textos ont été bloqués. Un véritable problème pour Aissatou Diatta, représentante du candidat de l’opposition Adama Barro dans ce bureau de vote : « C’est vraiment pas bon. Aucune communication depuis hier, c’est vraiment un problème. Je ne sais pas pourquoi ils ont fait ça. Ce n’est vraiment pas bon. Internet doit être remis en service ».
Des éléments inquiétants pour les diplomates en poste dans le pays, qui craignent des troubles à l’annonce des résultats.
A chaque fois le rituel est le même. Le président de la commission Alieu Momar Njie s’installe à la tribune et annonce les résultats des trois candidats. Il est difficile donc d’établir une première estimation fiable de cette présidentielle.
La commission n’est pas en mesure non plus de donner les chiffres de la participation. Mais les Gambiens sont venus massivement voter à Banjul. Deux heures avant l’ouverture des bureaux, les files d’attente étaient déjà très longues et les électeurs ne cachaient pas leur soutien pour tel ou tel candidat.
A l'heure du dépouillement, après la fermeture des bureaux, on a compté les billes. Ce n’est pas un retour dans l’enfance, mais ça y ressemble : en Gambie on vote avec des billes, il faut donc les compter. Dans ce bureau de vote de Banjul, Samba Bibaldé, son directeur, demande donc aux représentants des candidats de confirmer le nombre de billes sorties de chaque bidon en métal. Un par candidat.
« Tout le monde a vu ? »
« Oui ».
« Ça fait 200 billes. Vous confirmez ? »
« Oui ».
Pour la première fois en Gambie le dépouillement se déroule dans les bureaux. Un gage de transparence, estime Abdoulaye Diatta, représentant du candidat Yahya Jammeh : « Cette élection est très juste et libre. Tout le monde sourit à tout le monde. Partout c’est calme. Tout est calme également devant ce bureau de vote ».
Andsou Madjata est le seul habitant présent, car les autorités ont demandé aux électeurs de rester chez eux : « A la radio ils ont dit aux gens de ne pas venir pour éviter les bagarres. Donc tout se passe dans le calme. Nous sommes une grande famille » assure-t-il.
La coupure des communications inquiète
Si techniquement le vote s’est déroulé en toute transparence, l’opposition et les observateurs s’inquiètent de la coupure des réseaux Internet. Depuis hier soir la Gambie est en effet coupée du monde.
Internet, mais aussi les textos ont été bloqués. Un véritable problème pour Aissatou Diatta, représentante du candidat de l’opposition Adama Barro dans ce bureau de vote : « C’est vraiment pas bon. Aucune communication depuis hier, c’est vraiment un problème. Je ne sais pas pourquoi ils ont fait ça. Ce n’est vraiment pas bon. Internet doit être remis en service ».
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