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Samira Ibrahim est la seule de seize manifestantes qui ait osé braver les tabous sociaux et porter plainte contre le docteur Ahmed Adel, un jeune conscrit. Des hauts responsables de l’armée avaient reconnu sous condition d’anonymat que des tests de virginité avaient été conduits pour « éviter que les manifestantes ne prétendent avoir été violées par l’armée ». Le Haut conseil des forces armées avait ensuite nié que ces tests aient eu lieu.
Le procès en cour martiale n’a eu lieu que sous la pression des manifestations et après que la cour administrative ait statué que « les tests de virginités étaient illégaux et portaient atteinte à la dignité de la personne ». Dimanche 11 mars, le tribunal militaire a décidé l’acquittement « faute de preuves et pour témoignages contradictoires ».
Pour les organisations de défense des droits de l’homme, ce verdict augure de l’acquittement de tous les militaires accusés de violences contre les manifestants. Des violences allant du déshabillage public à la mort sous les roues des blindés. Plusieurs ONG ont annoncé qu’elles poursuivront les hauts responsables de l’armée devant des cours internationales.
RFI.FR
Le procès en cour martiale n’a eu lieu que sous la pression des manifestations et après que la cour administrative ait statué que « les tests de virginités étaient illégaux et portaient atteinte à la dignité de la personne ». Dimanche 11 mars, le tribunal militaire a décidé l’acquittement « faute de preuves et pour témoignages contradictoires ».
Pour les organisations de défense des droits de l’homme, ce verdict augure de l’acquittement de tous les militaires accusés de violences contre les manifestants. Des violences allant du déshabillage public à la mort sous les roues des blindés. Plusieurs ONG ont annoncé qu’elles poursuivront les hauts responsables de l’armée devant des cours internationales.
RFI.FR