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La déception devient de plus en plus grande si on y inclue les nombreuses désillusions subies lors des éliminatoires du Chan 2016 où les hommes de Moustapha Seck ont été éliminés par la Guinée, et des Coupes d’Afrique 2012 et 2015 disputées respectivement en Guinée Equatoriale où le Sénégal n’avait pas connu le deuxième tour en raison d’une élimination prématurée.
Après ces revers successifs, l’heure est aux interrogations. Igfm.sn pose le débat. Pourquoi tant d’échecs ? Les spécialistes apportent la réponse.
Tassirou Diallo, ancien international sénégalais : «nos différentes sélections sont mentalement fragiles».
«C’est une défection totale. Nous n’avons pas l’habitude de jouer les grandes compétitions. Même si on y a va, c’est soit pour la gagner, mais non pour être tout le temps éliminés. Nos différentes sélections sont mentalement fragiles. Elles ont peur de perdre un match pour passer. Je ne sais pas s’ils ont mentalement été préparés avant la compétition parce que je ne suis pas dans le groupe, mais j’ai remarqué qu’ils manquent de détermination et il n’y a pas de joueurs de qualité. Nos joueurs manquent de caractère, ce sont des gens qui connaissent la pression. Ils ne savent pas comment marquer des buts, ce ne sont pas des tueurs, ils ne sont pas réalistes.
On a remarque également que certains joueurs brûlent les étapes. On ne brûle jamais les étapes dans le football. Le Nigeria est un exemple. Ils ont des joueur sui suivent la règle en débutant en cadets, juniors avant de jouer pour la sélection A».
Aly Mal, ancien international sénégalais : «nous avons des limites et nous n’avons pas l’habitude de travailler en solo».
« Nos joueurs n’ont pas l’habitude de jouer ces genres de compétition. La CAN U23 était la deuxième compétition à laquelle le Sénégal participait. Donc, il y a le mental de ne pas avoir l’habitude de jouer ces genres de compétition. C’est pour cette raison que lors des tirs au but, ils sont passés à côté. Et dans les penalties, personne ne peut parier. On peut aussi dire que nous avons manqué de chance. Vue le niveau de jeu, les autres sont en longueur d’avance sur nous. Nous avons des limites et nous n’avons pas l’habitude de travailler en solo. Nous manquons d’infrastructures, nous ne devons pas être là à rivaliser avec les autres pays. Je pense que nous sommes en retard. Ce qu’il nous faut, c’est travailler et accompagner les différentes sélections à aller de l’avant».
Abatalib Fall, coach Renaissance de Dakar : «les joueurs doivent être préparés mentalement à chaque veille de compétition».
« Je pense qu’il y a la non maîtrise de plusieurs aspects. D’abord, je pense qu’il faut insister sur l’aspect mental. Nous avons perdu deux chances d’aller aux jeux olympiques. Je pense que ce n’est pas possible. Lorsque l’équipe avait manqué le penalty face au Nigeria, les joueurs étaient abattus, ce qui n’est pas bon pour un groupe qui aspire à remporter des titres.
Ensuite, je pense qu’il faut des spécialistes dans ce domaine. Pour moi, avant chaque compétition, on doit faire appel à des gens comme Karim Séga Diouf (actuel coach Douanes et ancien sélectionneur des olympiques aux JO 2012) et Moustapha Gaye (sélectionneur des Lionnes du basket) pour qu’ils parlent aux joueurs puisqu’ils ont l’habitude de disputer les grandes compétitions. Cela servira juste de rappel à la veille des matchs.
Enfin, je pense qu’il y a aussi le fait que les joueurs brûlent les étapes. Il y a beaucoup qui proviennent des centres et qui ne sont pas aguerris par rapport aux joueurs du championnat. Donc, une fois en sélection, ils sont en difficulté. Ce qu’il faut, c’est un championnat de petites catégories afin de permettre aux jeunes de se préparer».
IGFM