Ebola : la CEDEAO appelle à une levée des restrictions aux frontières
Les chefs d’Etat des pays membres de la CEDEAO, réunis jeudi à Accra pour les besoins d’un Sommet extraordinaire notamment consacré à l’épidémie Ebola, ont appelé à une levée des restrictions et interdictions sur les mouvements des personnes et des biens en direction ou en provenance des pays affectés par cette maladie.
« Les chefs d’Etat et de gouvernement réitèrent leur attachement indéfectible aux principes de la libre-circulation au sein de l’espace CEDEAO et invitent tous les États membres à s’y conformer, notamment en levant les restrictions et interdictions sur les mouvements des personnes et des biens en direction ou en provenance des pays affectés, tout en assurant le contrôle sanitaire requis au niveau des frontières », mentionne la déclaration publié à l’issue de la rencontre.
Au Ghana, les chefs d’Etat se sont également fortement préoccupés « de l’impact négatif de la maladie à virus Ebola sur les économies des pays directement affectés, la sécurité humaine et la situation sociale et humanitaire dans la région ».
Le Sommet a également exprimé « sa préoccupation face aux menaces que fait peser cette épidémie sur le processus d’intégration et sur la paix et la sécurité régionales ».
Dans la Déclaration finale, la Conférence a exprimé « sa vive émotion devant les pertes de milliers de vies humaines enregistrées depuis la survenue de l’épidémie puis a réitéré sa solidarité et sa compassion aux peuples des pays affectés, notamment la Guinée, le Liberia, le Nigeria, la Sierra Leone et le Mali ».
Les chefs d’Etat et de gouvernement ont réaffirmé « leur ferme détermination à poursuivre, dans la solidarité et la coordination, leurs efforts dans la lutte résolue contre la maladie à virus Ebola ».
A cet égard, ils se sont félicités « des actions appropriées menées, notamment par le Nigeria et le Sénégal et qui ont permis à ces deux Etats Membres de mettre fin à l’épidémie ».
»Pour assurer l’efficacité de tous les efforts déployés », le Sommet a désigné Faure Gnassingbe, président de la République togolaise, « pour superviser le processus de riposte et d’éradication de la maladie à virus Ebola ».
A Accra, les chefs d’Etat ont par ailleurs entériné « le Plan régional opérationnel intégré de réponse au virus de l’Ebola et salué la pertinence des axes d’intervention y contenus ».
Ils ont invité les Etats membres à poursuivre « les campagnes massives d’éducation de communication et d’information sur la maladie à virus Ebola destinées à éviter la stigmatisation des malades et à mettre un terme à la transmission du virus ».
« Pour mieux faire face à des crises sanitaires dans le futur », les chefs d’Etat « considèrent essentiel d’assurer le renforcement des systèmes de santé nationaux, en améliorant leur efficacité et en augmentant leurs ressources qui leur sont destinées dans les budgets nationaux en tenant compte de la Déclaration d’Abuja d’y consacrer 15% du total du budget ».
APS
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