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La revue scientifique The Lancet a présenté les résultats d’un essai mené dans la région côtière de la Basse-Guinée en 2015 auprès de 11 841 personnes. Parmi les 5837 individus qui ont reçu ce vaccin, aucun cas d’Ebola n’a été recensé dix jours ou plus après la vaccination (soit le temps d’incubation), contre 23 dans le groupe des non-vaccinés. «Ce qui suggère fortement que le vaccin pourrait avoir une efficacité jusqu’à 100 %», s’est réjouie auprès de l’AFP Marie-Paule Kieny, sous-directrice générale de l’OMS pour les systèmes de santé et l’innovation.
Le vaccin pourrait être enregistré en 2018
La méthode dite de vaccination «en cercle» a été utilisée, comme ce fût le cas pour éradiquer la variole. Elle consiste «à vacciner tous les contacts, c’est-à-dire les personnes connues pour avoir été en contact avec un sujet ayant eu une infection confirmée par le virus Ebola (un «cas»), ainsi que tous les contacts des contacts», expliquait l’OMS dans un précédent communiqué. Selon l’organisation, la moitié des individus vaccinés ont signalé des effets secondaires tels que des maux de tête, de la fatigue et des douleurs musculaires. Seuls trois effets indésirables «graves» ont été recensés (une réaction fébrile, une réaction allergique et un syndrome de type grippal) mais les trois personnes concernées se sont rétablies.
De nouvelles études devront être réalisées pour s’assurer que le vaccin n’est pas dangereux pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 6 ans. C’est le laboratoire américain Merck qui a acquis les droits de commercialisation. Le vaccin, qui doit être soumis à l’approbation de l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) et de l’Agence européenne des médicaments (EMA), pourrait être enregistré en 2018. Le processus d’approbation standard est habituellement d’une décennie, voire plus, a rappelé Marie-Paule Kieny.
En cas de nouvelle épidémie, 300 000 doses d’urgence pourront néanmoins être livrées avant la commercialisation du vaccin. Le nombre de doses pourrait atteindre assez rapidement le million. «Bien que ces résultats convaincants arrivent trop tard pour ceux qui ont perdu la vie au cours de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, ils montrent que face à la prochaine flambée de cette maladie, nous ne serons pas sans défense», reconnaît Marie-Paule Kieny.
Le vaccin pourrait être enregistré en 2018
La méthode dite de vaccination «en cercle» a été utilisée, comme ce fût le cas pour éradiquer la variole. Elle consiste «à vacciner tous les contacts, c’est-à-dire les personnes connues pour avoir été en contact avec un sujet ayant eu une infection confirmée par le virus Ebola (un «cas»), ainsi que tous les contacts des contacts», expliquait l’OMS dans un précédent communiqué. Selon l’organisation, la moitié des individus vaccinés ont signalé des effets secondaires tels que des maux de tête, de la fatigue et des douleurs musculaires. Seuls trois effets indésirables «graves» ont été recensés (une réaction fébrile, une réaction allergique et un syndrome de type grippal) mais les trois personnes concernées se sont rétablies.
De nouvelles études devront être réalisées pour s’assurer que le vaccin n’est pas dangereux pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 6 ans. C’est le laboratoire américain Merck qui a acquis les droits de commercialisation. Le vaccin, qui doit être soumis à l’approbation de l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) et de l’Agence européenne des médicaments (EMA), pourrait être enregistré en 2018. Le processus d’approbation standard est habituellement d’une décennie, voire plus, a rappelé Marie-Paule Kieny.
En cas de nouvelle épidémie, 300 000 doses d’urgence pourront néanmoins être livrées avant la commercialisation du vaccin. Le nombre de doses pourrait atteindre assez rapidement le million. «Bien que ces résultats convaincants arrivent trop tard pour ceux qui ont perdu la vie au cours de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, ils montrent que face à la prochaine flambée de cette maladie, nous ne serons pas sans défense», reconnaît Marie-Paule Kieny.
Auteur: Libération - Liberation.fr