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L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui sévit depuis janvier dans trois pays d’Afrique de l’ouest, va durer encore "plusieurs mois", selon une annonce jeudi à l’issue de la réunion d’urgence consacrée à la crise à Accra.
Il est "impossible de savoir de manière claire" jusqu'où ira l'épidémie, mais "je pense que nous allons devoir y faire face pendant plusieurs mois"a déclaré Keiji Fukuda, sous-directeur général chargé de la Sécurité sanitaire à l'OMS.
Mercredi et jeudi, les onze pays Africains réunis à Accra, capitale du Ghana, ont adopté des mesures d’urgence visant à stopper la propagation de la maladie notamment en Afrique de l’ouest.
Il a été entre autres décidé d’ouvrir un centre de contrôle sous-régional pour la Guinée, où l’épidémie a débuté en mars dernier, en vue d’y coordonner le soutien technique.
L’OMS a également lancé un appel aux gouvernements pour qu’ils mobilisent les figures politiques, religieuses et communautaires de leurs pays, afin d’améliorer la sensibilisation des populations locales.
Les chefs locaux, bien plus influents que les experts médicaux internationaux dans les régions les plus reculées des pays touchés.
L'épidémie est partie de la Guinée, qui compte 303 morts (dont 193 attribués de manière certaine à Ebola). Le Liberia a dénombré 65 morts (33 attribués à Ebola) et la Sierre Leone 99 morts (65 attribués à Ebola).
Koaci.com
Il est "impossible de savoir de manière claire" jusqu'où ira l'épidémie, mais "je pense que nous allons devoir y faire face pendant plusieurs mois"a déclaré Keiji Fukuda, sous-directeur général chargé de la Sécurité sanitaire à l'OMS.
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Il a été entre autres décidé d’ouvrir un centre de contrôle sous-régional pour la Guinée, où l’épidémie a débuté en mars dernier, en vue d’y coordonner le soutien technique.
L’OMS a également lancé un appel aux gouvernements pour qu’ils mobilisent les figures politiques, religieuses et communautaires de leurs pays, afin d’améliorer la sensibilisation des populations locales.
Les chefs locaux, bien plus influents que les experts médicaux internationaux dans les régions les plus reculées des pays touchés.
L'épidémie est partie de la Guinée, qui compte 303 morts (dont 193 attribués de manière certaine à Ebola). Le Liberia a dénombré 65 morts (33 attribués à Ebola) et la Sierre Leone 99 morts (65 attribués à Ebola).
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