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Le Sénégal a promis, via Amadou Ba, son ministre de l'économie et des Finances, de "reprendre les discussions avec les acteurs intéressés, pour une nouvelle privatisation". Jeune Afrique dresse la liste des possibles prétendants.
Avril
Actif dans l'arachide sénégalaise depuis 2012, avec la reprise successive de Senarh et de Novasen, l'ex Sofiproteol martèle son intérêt pour la filière oléagineuse en Afrique, dont il maîtrise l'amont comme l'aval. Le groupe français apparaît comme le plus grand favori, à condition qu'il évite de s'associer, comme au cours de la privatisation précédente, avec des partenaires peu crédibles, qu'il ne tienne pas à l'écart les autorités politiques et ne reprenne pas les sites en partie seulement, comme lors du protocole d'accord signé avec Advens en février (rejeté depuis par l'Etat). Son autre point faible serait son alliance avec le producteur de bière Castel : l'essentiel de l'arachide sénégalaise est en effet produit en zone mouride, une confrérie hostile à l'alcool.
Sifca
Le groupe agro-industriel ivoirien est l'un des candidats les plus sérieux. En 2010, il avait fait une offre sur Suneor après avoir longuement étudié le dossier. "Mais Advens et Sifca ne se sont pas entendus sur la répartition du capital", explique un proche des négociations. Pour le leader africain de l'huile de palme allié, au Sénégal, au Complexe Agroalimentaire de Touba (CAIT), se diversifier dans une autre huile reste fondamental, mais les difficultés qu'il connait dans ses deux principaux métiers le freinent.
Olam
Le nom du négociant singapourien , solidement ancré en Afrique, est apparu mi-octobre. Même si Olam n'affiche aucune intention, l'hypothèse n'est pas farfelue : leader mondial dans le négoce de l'arachide, présent en Argentine et aux USA, il inclut les noix comestibles, dans ses priorités stratégiques. Pour l'instant, il n'a misé que sur l'arachide de bouche, un produit à plus forte valeur ajoutée mais sur lequel le Sénégal ne peut se positionner en raison du fort taux d'aflatoxine de ses graines. En vertu d'accord qui le lient à Sifca, Olam se rangerait derrière une candidature de son partenaire.
Cevital
Difficile de mesurer l'implication du conglomérat diversifié dans ce dossier. Contacté par Jeune Afrique, en juillet, l'Algérien Issad Rebrab, son PDG, confirmait son intérêt pour les actifs de la Suneor. Sa candidature semble sérieuse, du moins pour le raffinage, le premier groupe privé algérien étant, dans son pays et dans une vingtaine d'années, le leader incontesté de transformation en huile de table du soja, importé du Brésil. Issad Rebrab, qui pourrait aussi lorgner Suneor pour ses terrains situés dans le port de Dakar, compte se développer dans la logistique, une étape clé de son approvisionnement en matières premières.
Un prétendant chinois ?
Grande inconnue du futur processus de privatisation, l'attitude des groupes chinois, compétents dans la production comme dans la transformation. La Chine est le premier consommateur de l'arachide du Sénégal. Les observateurs s'attendent donc à ce que des candidats potentiels se déclarent, du groupe Luhua à Cofco, en passant par Wilmar ( lui aussi actionnaire de Sifca), basé à Singapour mais leader dans l'huile d'arachide chinoise via sa filiale locale Yihai Kerry.
Avril
Actif dans l'arachide sénégalaise depuis 2012, avec la reprise successive de Senarh et de Novasen, l'ex Sofiproteol martèle son intérêt pour la filière oléagineuse en Afrique, dont il maîtrise l'amont comme l'aval. Le groupe français apparaît comme le plus grand favori, à condition qu'il évite de s'associer, comme au cours de la privatisation précédente, avec des partenaires peu crédibles, qu'il ne tienne pas à l'écart les autorités politiques et ne reprenne pas les sites en partie seulement, comme lors du protocole d'accord signé avec Advens en février (rejeté depuis par l'Etat). Son autre point faible serait son alliance avec le producteur de bière Castel : l'essentiel de l'arachide sénégalaise est en effet produit en zone mouride, une confrérie hostile à l'alcool.
Sifca
Le groupe agro-industriel ivoirien est l'un des candidats les plus sérieux. En 2010, il avait fait une offre sur Suneor après avoir longuement étudié le dossier. "Mais Advens et Sifca ne se sont pas entendus sur la répartition du capital", explique un proche des négociations. Pour le leader africain de l'huile de palme allié, au Sénégal, au Complexe Agroalimentaire de Touba (CAIT), se diversifier dans une autre huile reste fondamental, mais les difficultés qu'il connait dans ses deux principaux métiers le freinent.
Olam
Le nom du négociant singapourien , solidement ancré en Afrique, est apparu mi-octobre. Même si Olam n'affiche aucune intention, l'hypothèse n'est pas farfelue : leader mondial dans le négoce de l'arachide, présent en Argentine et aux USA, il inclut les noix comestibles, dans ses priorités stratégiques. Pour l'instant, il n'a misé que sur l'arachide de bouche, un produit à plus forte valeur ajoutée mais sur lequel le Sénégal ne peut se positionner en raison du fort taux d'aflatoxine de ses graines. En vertu d'accord qui le lient à Sifca, Olam se rangerait derrière une candidature de son partenaire.
Cevital
Difficile de mesurer l'implication du conglomérat diversifié dans ce dossier. Contacté par Jeune Afrique, en juillet, l'Algérien Issad Rebrab, son PDG, confirmait son intérêt pour les actifs de la Suneor. Sa candidature semble sérieuse, du moins pour le raffinage, le premier groupe privé algérien étant, dans son pays et dans une vingtaine d'années, le leader incontesté de transformation en huile de table du soja, importé du Brésil. Issad Rebrab, qui pourrait aussi lorgner Suneor pour ses terrains situés dans le port de Dakar, compte se développer dans la logistique, une étape clé de son approvisionnement en matières premières.
Un prétendant chinois ?
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