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Deux jours après l’attentat sur le marché de Noël de Berlin et alors qu’Anis Amri était encore l’homme le plus recherché d’Europe, un responsable allemand a préféré ne pas faire de commentaire en déclarant que le jour même, les papiers tunisiens devant permettre l’expulsion du terroriste vers son pays venaient d’arriver avec quelques mois de retard.
Déjà après les agressions sexuelles de la Saint-Sylvestre 2016 commises par de nombreux Nord-Africains, Berlin voulait renvoyer plus activement les ressortissants de ces pays n’ayant plus de titre de séjour en Allemagne. Le ministre de l’Intérieur allemand s’était rendu sur place il y a un an. Des progrès ont eu lieu. Une centaine de Tunisiens ont été expulsés l’an dernier contre 17 en 2015. Mais les autorités allemandes trouvent que Tunis traîne les pieds pour reprendre ses ressortissants criminels ou déboutés de leurs demandes d’asile.
Angela Merkel a téléphoné au président tunisien après l’attentat du 19 décembre. Le Premier ministre Youssef Chahed doit se rendre à Berlin à la fin du mois.
En Allemagne, certains proposent de faire pression sur Tunis en rognant sur l’aide au développement, l’Allemagne étant le deuxième pays après la France à soutenir ce pays. Une proposition que rejette le ministre allemand compétent, estimant que les 300 millions d’Euros versés par l’Allemagne en 2016 contribuent à ce que les Tunisiens ne quittent pas leur pays.
RFI