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L’entraîneur qui correspond au portrait robot de la fédération sénégalaise de football connu peut être au mois de décembre. Sans citer de nom, Me Augustin Senghor renseigne sur les quatre techniciens de haut niveau qui peuvent diriger les destinées de l’équipe nationale. C’était hier lors d’une visite des chantiers du centre technique sportif de Toubab Dialaw. L’origine ou la nationalité importe peu aux yeux de la Fédération sénégalaise de football. L’essentiel est qu’il soit un technicien de haut niveau. Comme le souhaite aussi le payeur, l’Etat.
« Si le portrait robot correspond au profil d’un entraîneur étranger, on n’hésiterait pas. Alors ce n’est pas l’origine qui importe. Mais on va en discuter avec l’Etat, qui est le payeur. Il a émis le vœu de doter l’équipe nationale d’un entraîneur de haut niveau. Nous sommes d’accord », explique le président de l’instance fédérale. Mais, Me Senghor ajoute : « qu’il faut éviter les clichés. La couleur de peau ou la nationalité ne fait pas un bon entraîneur. Mais il doit avoir la qualité technique et humaine. On en a à l’extérieur, mais aussi au Sénégal ». Il poursuit : « tenant compte des critères bien définis aussi bien par l’État que la fédération, il y a quatre ou trois candidatures qui correspondent à ce portrait-robot. Il reste à discuter avec l’autorité pour faire le choix ». Pas n’importe lequel, il faut selon toujours le président de la fédération, Me Augustin Senghor, « tenir compte de la rupture dont on parle dans la Tanière. C’est-à-dire un nouvel état d’esprit, une nouvelle approche, un nouvel environnement, un bon technicien, un leader ». Quand faut-il se décider pour le faire ?
La réponse de l’avocat est sans équivoque : « Nous ne devons pas sortir du mois de décembre. Nous devons faire de (notre) élimination de la Can, un atout. C’est travailler en profondeur, peaufiner un bon groupe, lui inculquer de nouvelles valeurs, jouer toutes les dates Fifa ». Le cas Aliou Cissé Un choix parmi tant d’autres. « Je pense qu’il faut lui reconnaître ses qualités. Si Aliou est en mesure de gérer cette équipe, il la gérera. On parle d’Alain Giresse et d’autres. Ne nous mettons pas des œillères. Nous avons parlé de portrait-robot. Quand on rentrait de Nuremberg, Puma, soucieux du devenir de notre football, nous a recommandé l’ancien entraîneur de Fribourg, Volker Finke. En qui il voit la future locomotive du football africain dans les trois prochaines années. Tout cela nous a permis de faire un bon choix.
Mais on ne veut pas avancer de nom. Laissons la sélection se faire puisque nous ne sommes pas pris par les délais ». Et, le chef fédéral pour terminer sur ce chapitre, précise : « on a conscience que trouver un entraîneur de haut niveau demande beaucoup plus de moyens. Mais là où le Maroc paie un entraîneur à 160 millions de francs, le Sénégal n’en a pas les moyens et la volonté, parce qu’il y a d’autres urgences. Mais compte tenu du challenge à la Coupe du Monde, beaucoup d’entraîneurs se bousculent pour diriger l’équipe nationale ».
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