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Cette dame qui obéit au doigt et à l'oeil son dictateur et président, Yahya Jammeh, pousse le bouchon plus loin, expliquant que Macky Sall s'est servi de l'art de convaincre ses gouvernés, c'est à dire, l'art de lui faire croire des faussetés réparatrices en simulant une protestation diplomatique à même de convaincre ses compatriotes d'une vérité salutaire: celle qui voudrait que les autorités sénégalaises maîtrisent la situation après cet outrage gambien aux relations bilatérales entre les deux pays.
Elle déclare ainsi que si les autorités sénégalaises étaient en colère, c'est qu'une convocation destinée à l'embassadeur gambien à Dakar était séquestrée par son secrétaire, retardant son déférement à la primature, ajoutant qu'il n'y avait rien dans la lettre de protestation adressée par le Sénégal à la Gambie. Une explication bidon à faire rire jusqu'au Sud Soudan où les autorités seraient encore plus rigoureuses dans le traitement d'une crise diplomatique de la gravité de celle provoquée par Yahya Jammeh en faisant exécuter les sénégalais Tabara Samb et Djibril Ba à Banjul.
C'est surtout en cela que les propos de la vice-présidente gambienne constituent un mensonge de détraction, de médisance, de calomnie, et mieux, un mensonge diffamatoire, dont l'esprit est de dépouiller Macky Sall de la réputation de leader ferme qu'il s'est acquise, à juste titre aux yeux de l'opinion nationale et du peuple gambien, choqués après les exécutions, et qui se croyaient sans secours et abandonnés à jamais à la folie meutrière de Yahya Jammeh. Car la colère de Macky Sall, de l'opinion publique sénégalaise et des organisations de défense des Droits humains ont servi la cause de ce peuple opprimé et prolongé les jours des autres détenus en attente dans les couloirs de la mort en Gambie.
Lorsqu'elle raconte que Macky Sall a réagi pour s'éviter les critiques de son opposition, Isatou Njie Saidy se croit en Gambie où son dictateur de président est inapte à s'accommoder la contradiction et totalement allergique la critique, surtout celle venant de son opposition.
Or le Sénégal n'est pas la Gambie et Isatou Njie Saidy le sait à tel enseigne qu'elle fait usage du mensonge d'addition pour donner à Yahya Jammeh plus de réputation qu'il ne lui en appartient.
Disons-le sans détour. Lors de cet entretien où elle croyait manipuler son interlocuteur, Isatou Njie Saidy a fait ce qu'elle sait toujours faire le mieux depuis le 20 mars 1997, date où elle est devenue le fusible Yahya Jammeh qui l'a nommée vice-présidente de la Gambie.
Selon donc Isatou Njie Saidy, Yahya Jammeh ne serait pas seulement le président de son pays, mais un éducateur et l'unique dépositaire de la morale sociale et religieuse, qui corrige et punit afin de servir d'exemple aux récalcitrants de son peuple. Sans scrupule aucun, la vice-présidente gambienne explique donc que les exécutions commanditées par Yahya Jammeh sont justifiées pour servir le dessein que le dictateur de Banjul a en vue pour la Gambie. Ce qui est de toute évidence une autre contrevérité.
Voilà pourquoi les autorités sénégalaises actuelles gagneraient beaucoup à tirer les leçons de ce premier épisode du caractère versatile et de l'instabilité psychique du président gambien. Car même après avoir choqué les consciences humaines par ses exécutions gratuites, Yahya Jammeh n'a retenu aucune leçon et cherche plutôt à s'approprier le mérite de la reculade qui lui a été imposée par le Sénégal et la communauté internationale afin de préparer et de légitimer son prochain coup tordu.
Frédéric TENDENG
Seninfos
Elle déclare ainsi que si les autorités sénégalaises étaient en colère, c'est qu'une convocation destinée à l'embassadeur gambien à Dakar était séquestrée par son secrétaire, retardant son déférement à la primature, ajoutant qu'il n'y avait rien dans la lettre de protestation adressée par le Sénégal à la Gambie. Une explication bidon à faire rire jusqu'au Sud Soudan où les autorités seraient encore plus rigoureuses dans le traitement d'une crise diplomatique de la gravité de celle provoquée par Yahya Jammeh en faisant exécuter les sénégalais Tabara Samb et Djibril Ba à Banjul.
C'est surtout en cela que les propos de la vice-présidente gambienne constituent un mensonge de détraction, de médisance, de calomnie, et mieux, un mensonge diffamatoire, dont l'esprit est de dépouiller Macky Sall de la réputation de leader ferme qu'il s'est acquise, à juste titre aux yeux de l'opinion nationale et du peuple gambien, choqués après les exécutions, et qui se croyaient sans secours et abandonnés à jamais à la folie meutrière de Yahya Jammeh. Car la colère de Macky Sall, de l'opinion publique sénégalaise et des organisations de défense des Droits humains ont servi la cause de ce peuple opprimé et prolongé les jours des autres détenus en attente dans les couloirs de la mort en Gambie.
Lorsqu'elle raconte que Macky Sall a réagi pour s'éviter les critiques de son opposition, Isatou Njie Saidy se croit en Gambie où son dictateur de président est inapte à s'accommoder la contradiction et totalement allergique la critique, surtout celle venant de son opposition.
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Voilà pourquoi les autorités sénégalaises actuelles gagneraient beaucoup à tirer les leçons de ce premier épisode du caractère versatile et de l'instabilité psychique du président gambien. Car même après avoir choqué les consciences humaines par ses exécutions gratuites, Yahya Jammeh n'a retenu aucune leçon et cherche plutôt à s'approprier le mérite de la reculade qui lui a été imposée par le Sénégal et la communauté internationale afin de préparer et de légitimer son prochain coup tordu.
Frédéric TENDENG
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