Sport

Double défaite des lionnes aux J.O : Moustapha Gaye pointe le manque de préparation


Mercredi 10 Aout 2016

L’écart entre le basket sénégalais et ce qui se fait de mieux au monde est abyssal, Selon, La Tribune, l’analyse a été faite par l’entraîneur les Lionnes, Moustapha Gaye, après deux défaites consécutives à plus de cent points face aux Etats-Unis et à la Chine.

« Haut niveau ne ment pas. Ce n’est pas en restant à Marius Ndiaye et en jouant contre des équipes cadettes garçons qu’on arrivera à battre des équipes à ce niveau », a analysé l’entraîneur des Lionnes pour qui « battre la Chine aurait été une agréable surprise mais pas une logique ». « Nous ne pouvons rien faire face à des équipes comme celles-là sinon jouer par séquences comme ce fut le cas », poursuit Gaye dans son analyse pour assurer que les deux types de préparations font la différence.

Le Sénégal a préparé les JO en basket avec trois matchs amicaux, là où la Chine, selon son entraîneur, a enchaîné au moins "une vingtaine de matchs". Même par rapport à son objectif d’utiliser les JO pour préparer l’Afrobasket de 2017, Gaye pense que ce sera difficilement atteignable si on continue à avoir le même type de préparation. « On peut toujours capitaliser après des matchs aux JO. Mais si c’est pour avoir le même type de préparation même à l’Afrobasket, on ne gagnera rien », avertit Gaye, ajoutant que si quelqu’un peut faire mieux avec ce type de préparation, il peut venir prendre sa place.

Le Sénégal a raté deux invitations à prendre part à des tournois en Italie et en Serbie faute de visas décrochés à temps et d’argent. Pour le coach, le basket ne ment pas puisque ces matchs amicaux « permettent d’avoir ce qu’on appelle le rythme de jeu, de se solidifier avec de la densité », toute chose qui ont manqué à ses joueuses.

« Haut niveau ne ment pas. Ce n’est pas en restant à Marius Ndiaye et en jouant contre des équipes cadettes garçons qu’on arrivera à battre des équipes à ce niveau », a analysé l’entraîneur des Lionnes pour qui « battre la Chine aurait été une agréable surprise mais pas une logique ». « Nous ne pouvons rien faire face à des équipes comme celles-là sinon jouer par séquences comme ce fut le cas », poursuit Gaye dans son analyse pour assurer que les deux types de préparations font la différence.

Le Sénégal a préparé les JO en basket avec trois matchs amicaux, là où la Chine, selon son entraîneur, a enchaîné au moins "une vingtaine de matchs". Même par rapport à son objectif d’utiliser les JO pour préparer l’Afrobasket de 2017, Gaye pense que ce sera difficilement atteignable si on continue à avoir le même type de préparation. « On peut toujours capitaliser après des matchs aux JO. Mais si c’est pour avoir le même type de préparation même à l’Afrobasket, on ne gagnera rien », avertit Gaye, ajoutant que si quelqu’un peut faire mieux avec ce type de préparation, il peut venir prendre sa place.

Le Sénégal a raté deux invitations à prendre part à des tournois en Italie et en Serbie faute de visas décrochés à temps et d’argent. Pour le coach, le basket ne ment pas puisque ces matchs amicaux « permettent d’avoir ce qu’on appelle le rythme de jeu, de se solidifier avec de la densité », toute chose qui ont manqué à ses joueuses.

LERAL



Abdoul Aziz Diop