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Le président malien par intérim Dioncounda Traoré a depuis Paris, où il se trouve en convalescence, appelé ses compatriotes à tourner la page de son agression et à se donner la main pour surmonter les difficultés actuelles du pays.
''Ceux qui m’ont agressé, je suis certain que la plupart d’entre eux ne savaient même pas ce qu’ils faisaient”, a-t-il dit dans un message enregistré à la faveur d’une visite du Premier ministre Cheick Modibo Diarra et diffusé dimanche par la radiotélévision publique malienne.
Dans son adresse au peuple malien, Dioncounda Traoré dit avoir souffert dans sa “chair” et dans son “âme” mais qu’il acceptait ses souffrances si tel était le prix pour que le Mali retrouve son “équilibre” et pour qu’il puisse faire face à ses grands défis du moment.
Il a invité les Maliens à se pardonner et à se donner la main, promettant de s’adresser “le moment venu” à la nation pour lui dire un “peu dans les détails au moins la suite des opérations”.
Dioncounda Traoré, 70 ans, est depuis le 23 mai en observation auprès de l’hôpital du Val de Grâce de Paris, après avoir été agressé 48 heures plus tôt par une foule mécontente de le voir maintenu par la CEDEAO, président de transition à la suite d’un intérim de 40 jours.
''J’ai subi une opération au niveau du front suite à une fracture consécutive à des coups de marteau”, a-t-il expliqué, ajoutant que les chirurgiens ont pu remettre tous ses os à niveau et qu’il va poursuivre cette semaine avec les examens cardiologiques.
Le président Traoré a conclu ses propos apaisants par un hommage à son hôte, le Premier ministre Cheick Modibo Diarra, qu’il a estimé à “hauteur” d’une mission qui “n’est pas du tout facile”.
Pays en phase de transition politique, le Mali connaît un tripartisme marqué par la présence d’une junte et la nomination du président du parlement comme président par intérim, séparément d’un Premier ministre de "pleins pouvoirs" issu d’un consensus avec la communauté ouest-africaine.