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Le jeudi 14 février 2013, le Tribunal correctionnel de Dakar avait rendu un délibéré dans l’affaire opposant Seydi Gassama, Directeur exécutif d’Amnesty Sénégal et Alioune Tine, Président de la RADDHO à l’époque à Harona Sy, ex commissaire central de Dakar. En relevant d’office un sursis à statuer, le Tribunal correctionnel de Dakar avait donc "décidé de mettre un coup d’arrêt à la citation du commissaire Sy". Non content de cette décision , M. Sy a interjeté devant la Cour d'appel.
Mais, pour le conseil des prévenus Me Abdoulaye Tine, le tribunal avait ainsi considéré que cette citation d'Arona Sy n’était ni plus ni moins qu’une tentative d’intimidation à l’encontre de ses clients.
A l'en croire, les juges avaient retenu que l’affaire ne pouvait être tranchée tant que les actions engagées contre le commissaire SY n’auraient pas été elles mêmes jugées.
Réagissant au délibéré du 14 février 2013, Me Tine qui est par ailleurs avocat du Collectif des victimes avait indiqué "que cette citation visait à affaiblir l’autorité et la fonction de défenseur des droits de l’homme au Sénégal et qu’il était heureux de constater que cette autorité et cette fonction ont été justement rétablies dans cette affaire".
Quoi qu’ils en soi, informe l'avocat, "mes clients restent plus que sereins quant à l’audience du 29 janvier 2014 et sont prêts à faire face à toute autre acte de cette nature".
Il faut signaler que cette audience se tient à quelques jours de la date de la commémoration de la mort de Mamadou Diop, étudiant tué le 31 janvier 2012 à la place de l’obélisque lors d’une manifestation contre la candidature du Président sortant Abdoulaye Wade.
Mais, pour le conseil des prévenus Me Abdoulaye Tine, le tribunal avait ainsi considéré que cette citation d'Arona Sy n’était ni plus ni moins qu’une tentative d’intimidation à l’encontre de ses clients.
A l'en croire, les juges avaient retenu que l’affaire ne pouvait être tranchée tant que les actions engagées contre le commissaire SY n’auraient pas été elles mêmes jugées.
Réagissant au délibéré du 14 février 2013, Me Tine qui est par ailleurs avocat du Collectif des victimes avait indiqué "que cette citation visait à affaiblir l’autorité et la fonction de défenseur des droits de l’homme au Sénégal et qu’il était heureux de constater que cette autorité et cette fonction ont été justement rétablies dans cette affaire".
Quoi qu’ils en soi, informe l'avocat, "mes clients restent plus que sereins quant à l’audience du 29 janvier 2014 et sont prêts à faire face à toute autre acte de cette nature".
Il faut signaler que cette audience se tient à quelques jours de la date de la commémoration de la mort de Mamadou Diop, étudiant tué le 31 janvier 2012 à la place de l’obélisque lors d’une manifestation contre la candidature du Président sortant Abdoulaye Wade.