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Le financement est "un problème majeur" même si l’Afrique "doit faire face à de nombreuses autres difficultés", a souligné Jim Yong Kim, assurant pour que mobiliser cet effort financier, la banque va "négocier avec (ses) partenaires, à commencer par les gouvernements, en fonction des priorités qu’ils auront eux-mêmes déterminés".
Ce n’est pas à la Banque mondiale "de prescrire des solutions toutes faites aux pays" même si elle bien sûr ses "propres priorités", a précisé Jim Yong Kim.
"Nous voulons assurer à l’ensemble de l’Afrique une croissance économique partagée et soutenable, investir de manière plus efficace dans le capital humain notamment en faveur des jeunes et en fin assurer une meilleure résilience du continent face aux grandes pandémies et au changement climatique ou aux déplacement des populations", a-t-il dit.
Jim Yong kim a relevé que la Banque mondiale et la communauté internationale travaillent à la définition de nouvelles solutions pour financer le développement de l’Afrique "à travers essentiellement les contributions du secteur privé".
Il a rappelé que pour réaliser les infrastructures dont le continent a besoin, il faut injecter 90 milliards de dollars par an. Or, il n’est pas possible de mobiliser un tel montant en s’appuyant uniquement sur les Investissements directs étrangers et sur les fonds apportés par les institutions internationales, a indiqué le Sud Coréen.
Alors que la Banque mondiale a été longtemps critiquée pour les politiques d’ajustement structurel imposées aux pays africains, Jim Yong Kim a souligné que la banque et les autres organisations financières multilatérales "ont aujourd’hui changé de stratégie".
"Le rôle de la Banque mondiale a beaucoup évolué. Notre objectif est désormais de s’assurer que le système économique mondiale n’oublie personne", a soutenu le président, anthropologue, médecin de formation passé par l’OMS.
APS
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