-
As Pikine-Casa Sport : bataille rangée entre supporters
-
Entre bienveillance et amertume, la reine Elizabeth II regrette le retrait de Meghan et Harry
-
Faits-Divers HORREUR À GUÉDIAWAYE: Un tailleur poignarde mortellement un cordonnier
-
Île de Kouba : Cette localité de la Casamance où « le cannabis finance les études des jeunes »
-
Taximan tué à Yoff: Ousseynou Diop jugé le 7 janvier 2020
A la barre, la victime a clairement indiqué que le directeur d’école l’a certes engrossée mais qu’il n’a pas abusé d’elle et ne l’a pas menacée non plus. Il s’y ajoute que lorsqu’il a été interrogé, le prévenu a reconnu les faits et a réitéré son amour envers la victime.
Le directeur d’école a soutenu avoir engagé une procédure de mariage auprès des parents de la fille. Cet argument n’a pas convaincu le représentant du parquet. Car, la mère de la victime a révélé que “c’est suite à la grossesse que le prévenu a demandé la main de leur fille”. C’est pourquoi, le parquetier a balancé à M. Baldé qu’il “a engagé la procédure de mariage pour échapper aux sanctions pénales”. Et que le prévenu ferait mieux de porter son amour sur les femmes mûres plutôt que les mineures. Le magistrat a aussi profité de son réquisitoire pour fustiger “les multiples cas de viol et de grossesses qui freinent la scolarité des filles à Kolda”. Donc, poursuivra-il, “ces genres de comportements vis-à-vis des mineures ne serait en aucun cas tolérés”. Pour la répression, il a requis six mois d’emprisonnement ferme.
ENQUETE