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Les scientifiques de l'Ecole de Santé Publique de Harvard aux Etats-Unis ont recruté 473 femmes en demande d'un traitement pour la fertilité. Ils ont mesuré plusieurs marqueurs biologiques de la santé reproductive, par exemple le nombre d'ovules matures et immatures ou le taux d' œstrogènes . En complément, ils ont demandé aux participantes de détailler leurs conditions de travail et les tâches qu'elles effectuent dans leur emploi.
Travail de nuit et charges lourdes à proscrire
Après analyse, l' étude parue dans Occupational and Environmental Medicine révèle que le travail de nuit ou en horaires décalés, et le port de charges lourdes ont un impact négatif sur la fertilité. Ils diminuent tous deux le nombre d'ovules matures et immatures, particulièrement chez les femmes en surpoids ou âgées d'au moins 37 ans.
Les mécanismes en jeux ne sont pas encore connus des scientifiques. Le travail en horaires décalés pourrait perturber le rythme circadien, c'est-à-dire le rythme naturel du corps calé sur l'alternance jour-nuit. D'autres études seront nécessaires pour savoir si ces effets sont réversibles, et en combien de temps. En attendant, l'auteure principale de l'étude, Lidia Mínguez-Alarcón, « suggère aux femmes planifiant une grossesse d'être conscientes des impacts potentiellement négatifs de ces conditions de travail sur leur capacité à procréer ».
Travail de nuit et charges lourdes à proscrire
Après analyse, l' étude parue dans Occupational and Environmental Medicine révèle que le travail de nuit ou en horaires décalés, et le port de charges lourdes ont un impact négatif sur la fertilité. Ils diminuent tous deux le nombre d'ovules matures et immatures, particulièrement chez les femmes en surpoids ou âgées d'au moins 37 ans.
Les mécanismes en jeux ne sont pas encore connus des scientifiques. Le travail en horaires décalés pourrait perturber le rythme circadien, c'est-à-dire le rythme naturel du corps calé sur l'alternance jour-nuit. D'autres études seront nécessaires pour savoir si ces effets sont réversibles, et en combien de temps. En attendant, l'auteure principale de l'étude, Lidia Mínguez-Alarcón, « suggère aux femmes planifiant une grossesse d'être conscientes des impacts potentiellement négatifs de ces conditions de travail sur leur capacité à procréer ».
Auteur: Mathile Ledieu - TopSante