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François Hollande a annoncé à Abou Dhabi que de nouvelles frappes dans la nuit ont "atteint leur objectif". La France va "continuer à avoir des forces au sol et dans les airs", a ajouté le président français, selon qui le déploiement des forces de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) "va prendre une bonne semaine".
"Des avions [français] ont mené cette nuit des frappes sur la zone de Diabali : au moins cinq islamistes ont été tués et plusieurs blessés", a indiqué une source sécuritaire. Un habitant d'une localité voisine a déclaré avoir vu des islamistesarm és en fuite après ces frappes.
Des blindés sont arrivés à Bamako La colonne d'une quarantaine de blindés français venue de Côte d'Ivoire est arrivée dans la nuit de lundi à mardi à Bamako. Ces éléments de la force Licorne, basée à Abidjan, ont quitté la capitale de Côte d'Ivoire lundi matin et ont passé la journée sur la route, avant d'arriver dans la partie militaire de l'aéroport de Bamako vers 3 heures du matin (4 heures à Paris ). Des engins, notamment des blindés légers, vont dans un premier temps être cantonnés dans la capitale malienne avant d'être engagés dans les combats qui opposent depuis vendredi ce qui reste de l'armée malienne, appuyée par des soldats des forces spéciales et l'aviation française, aux islamistes armés qui occupent depuis neuf mois le nord du Mali. Un dispositif aérien renforcé Le nombre d'avions de combat basé à N'Djamena, dans le cadre du détachement Epervier présent au Tchad depuis 1986, a été porté à huit : deux Mirage F1CR et six Mirage 2000D. Trois avions ravitailleurs C135 sont également mobilisés, en plus des appareils de transport. Des Rafale mis en état d'alerte peuvent intervenir directement depuis la France, comme cela a été le cas dimanche près de Gao (nord du Mali), où quatre de ces chasseurs ont détruit des camps d'entraînement et des dépôts logistiques des groupes islamiste armés. Six d'entre eux stationnés à Abou Dhabi sont notamment mobilisables.
Des hélicoptères de combat, notamment des Gazelle équipés de missiles Hot et de canon de 20 mm, ont également été engagés dans la région de Konna.
Le dispositif de renseignement a été renforcé avant le début de l'opération. Un satellite européen d'observation de la Terre, Pléiades 1B, permettant de balayer les zones de crise et de conflit, est notamment en orbite depuis début décembre.
150 000 réfugiés et 230 000 déplacés, selon l'ONU
Des djihadistes ont évacué lundi les grandes villes du nord du Mali qu'ils occupaient, après des bombardements des forces françaises, mais ils ont pris la localité de Diabaly, à 400 km au nord de Bamako.
Le nombre d'avions de combat basé à N'Djamena, dans le cadre du détachement Epervier présent au Tchad depuis 1986, a été porté à huit : deux Mirage F1CR et six Mirage 2000D. Trois avions ravitailleurs C135 sont également mobilisés, en plus des appareils de transport. Des Rafale mis en état d'alerte peuvent intervenir directement depuis la France, comme cela a été le cas dimanche près de Gao (nord du Mali), où quatre de ces chasseurs ont détruit des camps d'entraînement et des dépôts logistiques des groupes islamiste armés. Six d'entre eux stationnés à Abou Dhabi sont notamment mobilisables.
Des hélicoptères de combat, notamment des Gazelle équipés de missiles Hot et de canon de 20 mm, ont également été engagés dans la région de Konna.
Le dispositif de renseignement a été renforcé avant le début de l'opération. Un satellite européen d'observation de la Terre, Pléiades 1B, permettant de balayer les zones de crise et de conflit, est notamment en orbite depuis début décembre.
150 000 réfugiés et 230 000 déplacés, selon l'ONU
Des djihadistes ont évacué lundi les grandes villes du nord du Mali qu'ils occupaient, après des bombardements des forces françaises, mais ils ont pris la localité de Diabaly, à 400 km au nord de Bamako.
Paris regrette l'absence des autres membres de l'UE
Le ministre des relations avec le Parlement français, Alain Vidalies, a déploré mardi l'absence de partenaires européens de la France. "On ne peut pas dire que la France est toute seule", a assuré le ministre sur LCI, mais "il y a des absences qui sont un peu regrettables, c'est-à-dire qu'on peut constater en Europe un mobilisation un peu minimale", a-t-il déclaré. "Il va y avoir des rencontres, on espère que les choses vont s'améliorer, notamment aujourd'hui, ce serait bien", a poursuivi M. Vidalies. "La France n'a pas choisi d'aller toute seule, ce sont les événements qui ont dicté cette réponse", a assuré le ministre.
La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a annoncé la tenue d'une"réunion exceptionnelle" des ministres des affaires étrangères de l'Union, probablement jeudi. Il s'agira de "dresser le bilan des possibles actions de l'UE en appui au Mali", a expliqué Mme Ashton, soulignant l'importance d'une "réponse internationale unifiée".
L'Italie a exprimé son soutien à l'opération française au Mali, lors d'une conversation téléphonique entre les ministres français et italien des affaires étrangères, Laurent Fabius et Giulio Terzi, a-t-on appris mardi à la Farnesina. L'Italie, indique-t-on, partage avec la France et ses autres partenaires européens l'objectif de la stabilité du Mali et la lutte pour l'éradication des mouvements terroristes. On rappelle à la Farnesina que l'Italie a toujours été active pourpromouvoir la mission européenne d'entraînement militaire de l'armée malienne.
lemonde