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Décret de Trump sur l'immigration: Le scandale qui secoue les Etats-Unis


Lundi 30 Janvier 2017

Le décret signé samedi soir par Donald Trump a mis en place de sévères restrictions dans l'accès au territoire américain. Conséquence: une "vingtaine de personnes" étaient toujours retenues dimanche matin par les services d'immigration américains pour des "vérifications plus poussées", alors que dans la matinée, une juge fédéral a empêché l'expulsion de plusieurs personnes interpellées en vertu du décret migratoire.


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Plusieurs haut-responsables de la Maison Blanche ont défendu dimanche sur les télévisions américaines l'application du décret qui a conduit à la détention de 109 personnes aux frontières et empêché environ 200 personnes de prendre leur vol pour les Etats-Unis. 
Le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, a indiqué que sur les 325.000 étrangers arrivés aux Etats-Unis samedi, seules "109 personnes" ont subi des contrôles renforcés afin de "s'assurer que les gens que nous laissons entrer dans notre pays viennent avec des intentions pacifiques", a-t-il déclaré dimanche sur la chaîne ABC. 
"Nous ne voulons pas laisser s'infiltrer quelqu'un qui cherche à nous nuire. C'est tout. Je sais que dans certains cas cela va causer des inconvénients", a-t-il ajouté. Environ 200 autres personnes ont été empêchées d'embarquer vers les Etats-Unis, selon la Conseillère de Donald Trump, Kellyanne Conway dans l'émission Fox News Sunday. 
Sean Spicer a justifié l'absence d'annonce préalable qui a conduit à une situation chaotique dans les aéroports américains, en particulier à New York, par la nécessité de "s'assurer que les gens n'arrivent pas en masse avant que (le décret) se mette en place".) 
Le décret signé par Donald Trump a mis en place de sévères restrictions dans l'accès au territoire américain et des "vérifications extrêmes" à l'encontre des ressortissants de sept pays musulmans (Syrie, Libye, Soudan, Iran, Irak, Somalie et Yémen). 
Samedi soir, un juge fédéral américain avait donné partiellement raison à des ONG qui contestaient le décret anti-réfugié signé par Donald Trump samedi soir, en empêchant l'expulsion des personnes interpellées de- puis vendredi en vertu de ce décret. 
Selon un document du tribunal fédéral , la juge fédérale de Brooklyn, Ann Donnelly, qui avait été saisie par plusieurs associations de défense des droits de l'homme dont la puissante ACLU, a ordonné aux autorités américaines de ne procéder à aucune expulsion de ressortissants des sept pays musulmans concernés par le décret - Iran, Irak, Yémen, Somalie, Libye, Syrie, Soudan - disposant des papiers les autorisant à entrer aux Etats-Unis.

DAKARACTU

Abdoul Aziz Diop