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Le Sénégal est mis en cause pour des cas de manquements graves : « décès en détention, torture et usage excessif de la force par la police et la gendarmerie (…) L’injustice est toujours présente et l’arrivée au pouvoir du président de la République Macky Sall n’a rien changé », écrit Sud quotidien, qui exploite, ce vendredi, le rapport 2013 dans lequel Seydi Gassama et Cie indexe un pays où l’impunité est toujours de rigueur.
« Les Sénégalais vivent toujours sous le poids d’une justice à deux vitesses. D’un côté les citoyens, sans défense et livrés aussi bien à la merci de la machine judiciaire qu’à la domination des forces de sécurité. Et de l’autre côté les forces de sécurité, armées jusqu’aux dents, et toujours prêtes à mater le premier manifestant, sans que rien n’advienne », a dénoncé le rapport.
Le journal d’ajouter que « cette situation, décriée pourtant par la majorité de Sénégalais et qui a valu à l’ancien régime libéral d’Abdoulaye Wade, toutes sortes de critiques, est malheureusement toujours présente dans le pays. Les forces de sécurité sont toujours hors de portée des mailles de dame justice. Pour preuve, le document rendu public hier par Amnesty International révèle que la plupart des crimes commis pendant la période pré-électorale n’ont pas été élucidés, un an après ».
Enfonçant le clou, Seydi Gassama d’indiquer que «la justice enquête et juge très peu de cas de torture, de décès en détention ou du fait d’un usage excessif de la force par la police et la gendarmerie qui ont marqué les 12 ans de règne du président Wade».
Du côté du gouvernement du Sénégal, la réaction n’a pas tardé. Il est prêté à Amnesty l’intention de « déstabiliser le pouvoir », comme s’en est ouvert dans la presse, le secrétaire général du gouvernement, Seydou Guèye. Un rapport qui accable, mais interpelle aussi. Car le Sénégal peut mieux faire, en matière de droits humains.