De retour d’Afrique du Sud et cité dans un scandale: Youssou Ndour, débarque à l’improviste au Grand Théâtre…

L’édition 2013 du Bercy de Youssou Ndour a eu lieu sur fond de scandale financier au ministère du Tourisme. Pour ceux qui n’ont pas suivi le train de l’actu, pas moins de 50 millions de francs CFA « ont été détournés » du Fonds de promotion touristique (FPT) et donnés au roi du mbalakh Youssou Ndour pour de l’édition 2013 de son grand bal de Bercy. « Un décaissement qui s’est fait à l’insu du Comité de gestion », selon le quotidien Libération. Un ministère que venait juste de quitter Youssou, le non moins chanteur émérite.
Contre toute attente, l’artiste planétaire, de retour du pays du regretté Mandela, a débarqué, apparu en grande forme, au Grand Théâtre qui abritait hier samedi, la deuxième édition du Grand Bégué, annuellement animé par le chanteur Pape Diouf.
Il fait un tabac avec « Ay Thionola »
Alors que le "live" de Pape Diouf battait son plein, Youssou Ndour est annoncé. Et, l’auteur de « Nothing in vain » de se faire signaler, à la grande surprise du public, du haut du premier étage suivant le spectacle à l’image des mélomanes entre autres anonymes. Du coup, le public l'ovationne à tout rompre. S’en suivit alors des éloges de Pape Diouf, lequel avouera encore que l’enfant prodige de la Médina reste et demeure son idole.
« J’étais gamin lorsque j’imitais Youssou Ndour et je n’ai jamais imaginé que je vais chanter, jusqu’en arriver là » dira l’illustre chanteur de Guinaw Rails, dissimulant difficilement son émotion. Puis, il invitera son idole sur scène. Et « You », qui le suivait depuis le début descendra sous un standing-ovation du « beautiful people » scandant son patronyme.
A travers des envolées dont lui seul semble détenir l’emphase, Youssou Ndour fera un carton avec le titre « Ay Thionola » magistralement repris par la « Génération Consciente » sous la direction du virtuose, nous voulons nommer le maestro à la guitare solo : Lamine Faye. Puis, « You » de souffler sur les bougies et de chanter encore un sublime « Happy Birthday » pour son petit frère auquel il prodiguera des conseils de doyen dans la musique.
Et l’illustre fils de la Médina de se perdre dans le Dakar by Night comme il était venu, laissant le bruit, les rumeurs, les chuchotis derrière lui au Grand Théâtre.

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