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Ils étaient nombreux ce matin à répondre à l’appel de la Coordination des Etudiants de Saint Louis (CESL) pour commémorer la disparition de leur camarade Balla Gaye, assassiné il y’a de cela 12 ans à l’Université de Dakar. Vêtus pour la plupart d’entre eux de t-shirts noirs, les Sanarois se sont rappelés de leur camarade martyr. Cette cérémonie a été l’occasion pour eux de dénoncer toutes les exactions le plus souvent policières que subissent les étudiants dans les campus universitaires. Il y a en effet le cas des évènements du 3 août 2010 quand des policiers ont été entrés dans les chambres à l’UGB. Ces évènements « inoubliables » comme le disent les étudiants doivent être commémorés. « Les étudiants ont toujours été malmenés, torturés voire tués par les policiers » déclare le président de séance de la coordination. Une attitude que, selon Arona Boye, les étudiants déplorent. Par conséquent, les étudiants de Saint continuent de réclamer la mise aux arrêts de l’acteur de ce fait tragique. « Il faut que lumière soit faite sur cette affaire. Nous condamnons fermement toutes ces violences faites aux étudiants dans pratiquement toutes les universités du Sénégal» a-t-il martelé. Toujours, informent les délégués d’étudiants, Balla Gaye a été tué au moment où ces camarades et lui demandaient de conditions de vie plus favorables. Et si l’on en croit Arona Boye, « ce sont eux (la génération de 2001) qui ont lutté pour que le loyer des chambres soit réduit à 3000 FR Cfa et que le ticket de restauration soit fixé à 150 FR Cfa.» Donc, pense-t-il, « cette génération là a rempli sa mission.»
Le cas de Mamadou Diop n’était pas aussi en reste. En effet, même s’il a été tué suite à des manifestations politiques, les étudiants de saint louis se sont rappelés de lui. En guise de rappel, l’étudiant Mamadou Diop a été assassiné le 31 janvier 2012, suite à des bavures policières à la place de l’obélisque lors d’une manifestation du mouvement du 23 Juin.
Cette journée des martyrs n’est pas seulement dédiée aux disparus, ça était aussi l’occasion d’honorer tous les étudiants qui ont subis de graves blessures dans des affrontements opposant policiers et étudiants. C’est le cas de « Mademba Sané qui, lors des manifestations du 23 février 2006 a reçu une balle réelle qui lui a valu l’amputation de sa jambe» clame le président de séance de la coordination.
Après la cérémonie, les étudiants sont allés remettre un mémorandum au recteur de l’université. Dans ce dit mémorandum, ils y sont notés entre autres points, « l’honneur et la dignité de l’étudiant et la révision des textes relatifs aux franchises universitaires». La douzième commémoration de la disparition de l’étudiant Balla gaye a pris fin par une visite du monument de la « mémoire des disparus » sis au campus social de l’université de Saint pour prier pour le repos de leur âme.
Le cas de Mamadou Diop n’était pas aussi en reste. En effet, même s’il a été tué suite à des manifestations politiques, les étudiants de saint louis se sont rappelés de lui. En guise de rappel, l’étudiant Mamadou Diop a été assassiné le 31 janvier 2012, suite à des bavures policières à la place de l’obélisque lors d’une manifestation du mouvement du 23 Juin.
Cette journée des martyrs n’est pas seulement dédiée aux disparus, ça était aussi l’occasion d’honorer tous les étudiants qui ont subis de graves blessures dans des affrontements opposant policiers et étudiants. C’est le cas de « Mademba Sané qui, lors des manifestations du 23 février 2006 a reçu une balle réelle qui lui a valu l’amputation de sa jambe» clame le président de séance de la coordination.
Après la cérémonie, les étudiants sont allés remettre un mémorandum au recteur de l’université. Dans ce dit mémorandum, ils y sont notés entre autres points, « l’honneur et la dignité de l’étudiant et la révision des textes relatifs aux franchises universitaires». La douzième commémoration de la disparition de l’étudiant Balla gaye a pris fin par une visite du monument de la « mémoire des disparus » sis au campus social de l’université de Saint pour prier pour le repos de leur âme.