DIOUMA DIENG DIAKHATE : «Je ne suis pas entrée en politique pour faire du people, mais pour gagner les élections»

SENXIBAR-La styliste candidate à la présidentielle Diouma Dieng Diakhaté n’a pas bien apprécié l’attitude des habitants du quartier Kasnack, lors de sa visite de proximité ce week-end à Kaolack. Venus l’accueillir, les militants et sympathisants ont porté leur attention sur l’habillement de la styliste et sur le désir de la prendre en photo que d’écouter son discours. Lasse d’être photographiée par les militants avec leurs portables, et autres appréciations de son style, Diouma Dieng est sortie de ses gonds et déclare: « je ne suis pas entrée dans la politique pour faire du people, mais pour gagner au premier tour les élections». La candidate des chômeurs a aussi profité de l’occasion pour rassurer les jeunes en perte de d’espoir qu’elle serait leur porte-voix au sein du gouvernement pour résoudre leurs problèmes. Auparavant Diouma Dieng Diakhaté a effectué une visite de proximité chez le Khalife général des Niassènes à Médina Baye. Devant les nombreux Talibés du Khalife elle a déclaré que « l’on n’obtient rien sous la menace ou la contrainte », avant de solliciter des prières pour accéder à la présidence.

Quant au Khalife Cheikh Tidiane Niasse il s’est voulu très clair : «nous ne serons qu’avec ceux qui veulent la paix dans ce pays et non avec ceux qui optent pour la violence et la menace ». Il rappelle aussi que «l’homme a des devoirs autant que la femme qui veut réussir». Diouma Dieng s’est ensuite rendue chez Serigne Ibrahima Niasse à Léona Niassène. Ce dernier en a profité pour réitérer ses propos qu’il avait tenus à l’endroit du président. «Abdoulaye Wade est vieux, il a fait 12 ans et a beaucoup travaillé pour le pays. Il est temps, à présent qu’il cède son fauteuil. Toutefois il précise que «ce n’est pas qu’on le déteste, mais il doit partir». De toute façon Ibrahima Niasse est sûr d’une chose : «J’ai des milliers de Talibés derrière moi, et ils feront ce que je vais leur demander de faire», conclut-il.