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Les chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) réunis lundi, dans un salon privé d'un hôtel luxueux de Dakar, ont annoncé, après trois heures de discussion à huis clos, deux décisions : le maintien d'un « embargo total » à l'encontre de la junte qui a pris le pouvoir à Bamako et pour freiner la progression des mouvements armés à l'intérieur du Mali, la mise en place immédiate d'une force de sécurité, avec le soutien matériel et financier de la communauté internationale.
« Nous avons décidé de la mise en place immédiate de la force d'attente de la Cédéao, a indiqué le président en exercice de l'organisation, Alassane Ouattara, en demandant au comité des chefs d'état-major de se réunir dès cette semaine à Abidjan pour voir les modalités d'activation de cette force. Toutes les mesures diplomatiques, économiques, financières et autres sont applicables dès aujourd'hui et ne seront levées que quand l'ordre constitutionnel seraeffectivement rétabli. »
A Bamako, le chef de la junte, le capitaine Amadou Sanogo, a plusieurs fois déclaré qu'il rendrait le pouvoir aux civils après les élections. Mais la Cédéao, elle, exige que les mutins le rendent immédiatement.
Le sommet auquel ont participé une dizaine de chefs d'Etat et des représentants de l'ONU, de la France et des Etats-Unis notamment, a été ouvert par le président ivoirien Alassane Ouattara, peu après la prestation de serment du nouveau président sénégalais Macky Sall.
Pas d'engagement des forces françaises
Etaient présents notamment le Burkinabè Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao pour la crise malienne, le Béninois Yayi Boni, chef de l'Etat béninois et président en exercice de l'Union africaine (UA), Saïd Djinnit, représentant de l'ONU en Afrique de l'Ouest et Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères.
Evoquant les villes de Gao et Tombouctou, deux villes du nord prises ce week-end par des rebelles touaregs et des groupes armés islamistes, le président en exercice de la Cédéao, Alassane Ouattara, a affirmé que l'organisation mettra « tous les moyens pour stopper cette rébellion » pour « que le Mali retrouve l'intégrité de son territoire. C'est un devoir pour la sous-région »
« Nous avons décidé de la mise en place immédiate de la force d'attente de la Cédéao, a indiqué le président en exercice de l'organisation, Alassane Ouattara, en demandant au comité des chefs d'état-major de se réunir dès cette semaine à Abidjan pour voir les modalités d'activation de cette force. Toutes les mesures diplomatiques, économiques, financières et autres sont applicables dès aujourd'hui et ne seront levées que quand l'ordre constitutionnel seraeffectivement rétabli. »
A Bamako, le chef de la junte, le capitaine Amadou Sanogo, a plusieurs fois déclaré qu'il rendrait le pouvoir aux civils après les élections. Mais la Cédéao, elle, exige que les mutins le rendent immédiatement.
Le sommet auquel ont participé une dizaine de chefs d'Etat et des représentants de l'ONU, de la France et des Etats-Unis notamment, a été ouvert par le président ivoirien Alassane Ouattara, peu après la prestation de serment du nouveau président sénégalais Macky Sall.
Pas d'engagement des forces françaises
Etaient présents notamment le Burkinabè Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao pour la crise malienne, le Béninois Yayi Boni, chef de l'Etat béninois et président en exercice de l'Union africaine (UA), Saïd Djinnit, représentant de l'ONU en Afrique de l'Ouest et Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères.
Evoquant les villes de Gao et Tombouctou, deux villes du nord prises ce week-end par des rebelles touaregs et des groupes armés islamistes, le président en exercice de la Cédéao, Alassane Ouattara, a affirmé que l'organisation mettra « tous les moyens pour stopper cette rébellion » pour « que le Mali retrouve l'intégrité de son territoire. C'est un devoir pour la sous-région »