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Le Yémen fait face à "la plus grande famine" de ces dernières décennies. Elle pourrait faire des "millions de victimes", a averti mercredi le secrétaire général adjoint aux Affaires humanitaires de l'ONU, Mark Lowcock. Il a réclamé au Conseil de sécurité la "reprise immédiate" de l'aide humanitaire à la population yéménite, interrompue depuis lundi par un blocus imposé par l'Arabie saoudite.
Blocus de l'Arabie saoudite
Le blocus des ports, aéroports et accès routiers au Yémen est le résultat d'un conflit entre l'Arabie saoudite, soutenue par les États-Unis, et l'Iran, déclenché par un tir de missile ce week-end de rebelles houthis yéménites pro-iraniens intercepté près de Ryad.
Mark Lowcock, qui a effectué récemment une visite au Yémen, a ajouté qu'il avait demandé au Conseil de sécurité qu'il n'y ait plus à l'avenir d'entraves à l'acheminement de l'aide humanitaire venant de la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite et en guerre au Yémen contre les rebelles houthis, en soutien des forces gouvernementales.
Besoin d'un accès aux ports
La famine à laquelle fait face le Yémen n'est pas "la même que celle que nous avons connue au Soudan du Sud ou en Somalie", ajoute le représentant humanitaire de l'ONU. Il doit y avoir à nouveau "un accès immédiat à tous les ports" pour l'approvisionnement en carburant, nourriture et autres produits de première nécessité, a-t-il souligné.
La Suède, à l'origine de la convocation de la réunion du Conseil de sécurité sur la situation humanitaire au Yémen, avait mis au préalable en garde contre les "immenses conséquences" pour le peuple yéménite si le blocus imposé par Ryad perdurait.
"Extrêmement grave"
"Le niveau de souffrances est immense. La dévastation est presque totale. 21 millions de personnes ont un besoin d'aide humanitaire urgente", a déclaré Carl Skau, le représentant à l'ONU de la Suède, à l'origine de cette convocation du Conseil de sécurité. "C'est la pire situation humanitaire dans le monde, sept millions de gens au bord de la famine, un enfant meurt toutes les dix minutes de maladie, presque un million de malades du choléra", a-t-il égrené.
L'ambassadeur français à l'ONU, François Delattre, a appelé de son côté "toutes les parties au Yémen à permettre un accès humanitaire rapide, sûr et sans entraves". "La situation est extrêmement grave pour les populations affectées". Il faut "redonner une forte impulsion, un nouvel élan aux négociations politiques sans lesquelles il n'y a aura pas de réponse durable à la crise humanitaire", a-t-il estimé.
Blocus de l'Arabie saoudite
Le blocus des ports, aéroports et accès routiers au Yémen est le résultat d'un conflit entre l'Arabie saoudite, soutenue par les États-Unis, et l'Iran, déclenché par un tir de missile ce week-end de rebelles houthis yéménites pro-iraniens intercepté près de Ryad.
Mark Lowcock, qui a effectué récemment une visite au Yémen, a ajouté qu'il avait demandé au Conseil de sécurité qu'il n'y ait plus à l'avenir d'entraves à l'acheminement de l'aide humanitaire venant de la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite et en guerre au Yémen contre les rebelles houthis, en soutien des forces gouvernementales.
Besoin d'un accès aux ports
La famine à laquelle fait face le Yémen n'est pas "la même que celle que nous avons connue au Soudan du Sud ou en Somalie", ajoute le représentant humanitaire de l'ONU. Il doit y avoir à nouveau "un accès immédiat à tous les ports" pour l'approvisionnement en carburant, nourriture et autres produits de première nécessité, a-t-il souligné.
La Suède, à l'origine de la convocation de la réunion du Conseil de sécurité sur la situation humanitaire au Yémen, avait mis au préalable en garde contre les "immenses conséquences" pour le peuple yéménite si le blocus imposé par Ryad perdurait.
"Extrêmement grave"
"Le niveau de souffrances est immense. La dévastation est presque totale. 21 millions de personnes ont un besoin d'aide humanitaire urgente", a déclaré Carl Skau, le représentant à l'ONU de la Suède, à l'origine de cette convocation du Conseil de sécurité. "C'est la pire situation humanitaire dans le monde, sept millions de gens au bord de la famine, un enfant meurt toutes les dix minutes de maladie, presque un million de malades du choléra", a-t-il égrené.
L'ambassadeur français à l'ONU, François Delattre, a appelé de son côté "toutes les parties au Yémen à permettre un accès humanitaire rapide, sûr et sans entraves". "La situation est extrêmement grave pour les populations affectées". Il faut "redonner une forte impulsion, un nouvel élan aux négociations politiques sans lesquelles il n'y a aura pas de réponse durable à la crise humanitaire", a-t-il estimé.