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Dans la traque des biens mal acquis qui défraie la chronique au Sénégal, les juges et les procureurs de la Cour de Répression de l’Enrichissement illicite (Crei) ne sont pas assez protégés, semble-t-il. Ils sont vulnérables. Et les actes posés jusqu’ici -Me Moussa Félix Sow cambriolé, le siège du Forum civil incendié, Birahim Seck menacé de mort- inquiètent ces hommes de la Crei.
Selon Le Quotidien, Alioune Ndao, qui cristallise toutes les rancoeurs et les haines, se retrouve presque désarmé. Malgré le risque lié à l’exercice de son métier, il ne dispose que d’un seul garde du corps qui le suit dans ses mouvements.
« Chez lui, il est mis à sa disposition un autre élément de la Brigade d'Intervention polyvalente (Bip) de la police censé veiller sur lui et sa famille. Ainsi que d’autres éléments d’une célèbre société de gardiennage désarmés.
Antoine Diome, substitut du Procureur, se retrouve seul en face des personnalités traquées pour enrichissement présumé illicite », révèlent nos confrères qui ajoutent d’ailleurs que « les membres de la Commission d’instruction sont logés à la même enseigne que AntoineDiome ».
Selon une autorité de la Crei interrogée par notre source, la situation est assez inquiétante. « On a l’impression que les autorités ne mesurent pas les enjeux de ce dossier.
C’est une question nationale et les responsables doivent bénéficier d’une sécurité renforcée », a-t-il confié.
seneweb