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-Crash de l’avion de Senegalair en 2015: Voici les détails de l'enquête technique
Deux ans après le crash de Senegalair, du 5 septembre 2015, qui a coûté la vie à sept personnes, le mystère entourant ce drame est enfin élucidé. Selon les conclusions de l'enquête technique menée par Bureau d'enquête et d'analyse (Bea), l'appareil de la compagnie privée Senegalair, un bimoteur HS 125-700, était surexploité.
Selon des sources du Bea qui a fourni, le 10 août dernier, les premières conclusions de l'enquête technique, "l'avion de la compagnie Senegalair était surexploité". "Cet appareil était l'unique avion de la compagnie" , informent les sources. Outre, "l'appareil n'était pas régulièrement entretenu. Cela en dépit de plusieurs recommandations fournies au terme d'inspections techniques". Pire encore, l'enquête révèle que "le copilote de l'appareil ne remplissait pas les conditions préalables pour piloter sous l'immatriculation sénégalaise, à cause du non respect de la procédure de validation de sa licence".
À ses impairs, s'ajoute une défaillance technique de taille. L'enquête du Bea souligne que "l'altimètre de l'avion (un instrument de mesure permettant de déterminer la distance verticale entre un point et une surface de référence) était défectueux depuis bien longtemps". Cette défaillance altimétrique serait la principale explication de la collision entre Senegalair et Ceiba survenu précisément au point 340. Toute chose qui expliquerait que l'avion en provenance de l'Est se serait retrouvé à l'Ouest du Sénégal.
Le 5 septembre 2015, à 19 h08mn, l'avion de la compagnie privée Senegalair entrait en collision avec un Boeing "B737 800" de la compagnie aérienne Ceiba, à 555 Km à l'ouest du Sénégal. Le Boeing de Ceiba qui avait décollé de l'aéroport de Dakar ce jour à 17H29mn sera dérouté sur Malabo où il a atterri à 21H40mn. L'appareil de Senegalair parti de Ouagadougou, effectuait un voyage médical.
A son bord : 7 personnes. Trois membres de l'équipage (deux Algériens et un mécanicien Congolais), d'une équipe médicale composée du médecin Yakhya Diop et deux infirmiers sénégalais, et une patiente d'origine française. Il n'y aura aucun survivant.
Les conclusions du Bea devraient permettre l'ouverture d'une enquête judiciaire de la police et de la gendarmerie pour situer les responsabilités
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