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En Egypte, les accusation de « parti-pris, désinformation, deux poids et deux mesures » reviennent régulièrement depuis la destitution du président Mohamed Morsi en juillet 2013 qualifiée de coup d’Etat militaire par les Frères musulmans et par beaucoup de médias occidentaux. Une défiance qui est montée en puissance au fil des procès et condamnations des Frères musulmans et plus récemment des activistes et militants de gauche.
« Conspiration » des médias occidentaux contre l'Egypte
Quelques spéculations hasardeuses des médias américains suite au crash aérien du vol d'EgyptAir comme l’hypothèse du suicide du pilote ont suffi pour relancer la campagne anti-presse occidentale sur le net. Un billet d’humeur de la correspondante du journal Le Soir a provoqué une offensive généralisée qui, cette fois, s’est concentrée sur les médias français. Les internautes en Egypte ont en effet pensé que le journal belge était français. La journaliste accusait sa rédaction de vouloir remettre en cause la sécurité sur EgyptAir. Elle a été sacrée « martyr de la presse française qui cherche à plomber EgyptAir pour couvrir les failles de sécurité à l’aéroport Charles-de-Gaulle », preuve qu’il y a conspiration contre l’Egypte.
Les journalistes ne sont pas les bienvenus
Aller aujourd’hui interviewer quelqu’un dans la rue au Caire fait courir le risque d’être agressé verbalement ou même traîné au poste de police par d’honorables citoyens. Obtenir un permis de filmer devient de plus en plus compliqué. Des restrictions qui pourraient aller crescendo dans un pays où le syndicat des journalistes a dénoncé dans une grande assemblée générale les méthodes vexatoires de la police.
RFI