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Débouté, Karim Wade est également condamné à payer une amende de 25 000 francs CFA. Les conseils du prévenu soupçonnent le président Henry Grégoire Diop d'être partial à l'encontre de leur client. C'est pourquoi, au 13ème jour d'audience, ils avaient introduit une requête aux fins de récusation du juge. Quatre griefs avaient été soulevés par les robes noires. Elles ont accusé la Cour d'avoir un parti-pris en faveur de leurs confrères de la partie civile.
Selon la défense, ''à chaque suspension d'audience, les conseils de l'Etat se sont quasi systématiquement retirés avec la Cour dans la salle de délibération alors qu'une telle possibilité n'a été offerte que très ponctuellement à la défense''. La déclaration du président, le 27 août dernier, lorsqu'il mettait en délibéré les exceptions de nullité tout en annonçant que l'audience allait continuer le 1er septembre, avait été aussi brandie comme argument par la défense dans sa requête à la Cour suprême. Car de l'avis des requérants, ''ceci préjudiciait déjà de la décision de la Cour avant toute délibération''.
Les conseils de Karim Wade avaient aussi fondé leur requête sur certains propos tenus à l'audience par le président de la Cour. C'est pourquoi ils ont estimé que le juge Henry Grégoire Diop n'est pas neutre et ne doit pas conduire le procès. Leurs arguments n'ont pas convaincu la Cour suprême, rapporte le journal EnQuête.
Selon la défense, ''à chaque suspension d'audience, les conseils de l'Etat se sont quasi systématiquement retirés avec la Cour dans la salle de délibération alors qu'une telle possibilité n'a été offerte que très ponctuellement à la défense''. La déclaration du président, le 27 août dernier, lorsqu'il mettait en délibéré les exceptions de nullité tout en annonçant que l'audience allait continuer le 1er septembre, avait été aussi brandie comme argument par la défense dans sa requête à la Cour suprême. Car de l'avis des requérants, ''ceci préjudiciait déjà de la décision de la Cour avant toute délibération''.
Les conseils de Karim Wade avaient aussi fondé leur requête sur certains propos tenus à l'audience par le président de la Cour. C'est pourquoi ils ont estimé que le juge Henry Grégoire Diop n'est pas neutre et ne doit pas conduire le procès. Leurs arguments n'ont pas convaincu la Cour suprême, rapporte le journal EnQuête.